Le 10 juillet, pour mon anniversaire, je
décide de quitter le camp pour rejoindre la capitale afin de pouvoir assister
au Naadaam, la fête nationale mongole.
Ce jour-là c’est ce
qu’on appelle le “flag Day”.
Les magasins ont
décorés leur devantures du drapeau mongol, les voitures de la ville ont également
droit à cette décoration nationale et certains passants se sont même fait faire
le dessin du drapeau sur le visage.
Jagaa le responsable
de l’association me conduit jusqu’à une guest house (gana’s guesthouse) dans
laquelle les clients sont invites à dormir dans une Yourte (Ger). Il me
communique également le numéro de deux autres volontaires afin que je ne sois pas
seul pour assister aux célébrations.
Du 11 au 13 juillet
vont se dérouler les épreuves des 3 jeux virils Mongols :
La course à cheval, le
tir à l’arc, et la lutte.
Au quatre coins du
stade l’armée est présente qui se mêle à la chorégraphie il y a même des
parachutistes qui atterrissent en plein milieux du stade. Les plus maladroits
atterriront sur les danseurs dans l’hilarité générale.
Soudain le
silence se fait et les artistes se retirent un groupe d’une cinquantaine
d’hommes à cheval vient de rentrer dans le stade alors que résonne l’hymne
national mongol. Ils portent les drapeaux blanc de la paix mongole (ils
seraient noirs si le pays était en guerre).
Puis vient le discours
du président auquel je n’ai absolument rien compris. Les jeux peuvent
commencer.
Je dois vous avouer
que la lutte fut un peu lassante à mon goût quoique les vêtements portes par les
lutteurs sont assez amusants.
En effet les combats ont duré pendant les trois jours et a un certain
point je n’en pouvais plus. Mais il s’agit du jeu le plus apprécié par les
Mongols et j’ai pu remarquer que de toute les épreuves seuls les lutteurs ont
l’honneur de serrer la main aux membres du gouvernement.
Le tir à l’arc ne se
passe pas comme on pourrait s’y attendre, il n’y a pas de cible circulaire,
mais une rangée de petits cubes de pailles poses a même le sol. Il faut
atteindre celles en rouge situées au centre. Hommes femmes et enfants peuvent
participer à cette épreuve et il est impressionnant de voir des enfants de 5
ans toucher le centre régulièrement.
Quant aux courses de
chevaux je n’ai pas vu grand-chose si ce n’est qu’un départ poussiéreux et une
arrive sous la pluie. Seul de très jeunes enfant montent alors les chevaux afin
d’augmenter la vitesse de course, ils ont entre 5 et 8 ans...
Pendant ces quelques
jours j’ai pu également prendre mes marques dans la ville, je vais y passer
tout mon mois d’août dans le but d’y trouver une autre activité.
La fin du mois de
juillet s’est tranquillement déroulée au camp. J’y ai enseigne un peu plus
l’anglais et y ai appris toutes les choses à faire et à ne pas faire dans une
yourte, et quand on rencontre des nomades. Les enfants débordaient de plus en
plus d’affection à l’approche de mon départ. Celui-ci fut un moment émouvant
car le dernier soir, au moment de la rituelle chanson pour nous souhaiter une
bonne nuit les enfants ce sont tous jetés sur moi pour me faire un dernier câlin.
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