mercredi 29 août 2012

En quittant l'Australie


Je fus surpris de la nonchalance avec laquelle je quittais l’Australie. Ce pays ne m’avait jamais véritablement séduit et pourtant j’y suis resté près de vingt mois. En passant d’états en Etats accomplissant presque la grande boucle de Perth a Adelaïde devenant de plus en plus Australien avec mes bottes, mon chapeau, assimilant le vocabulaire local (G’day mate ! No worries. Too easy. Ta…), je découvre que les Australiens même s’ils ont une tendance aux préjugés, ont un sens de l’accueil incroyable avec une véritable volonté de vouloir aider son prochain. Plusieurs exemples me viennent en tête. Notamment Shane, le garagiste de Tasmanie qui nous propose de nous héberger dans sa maison de campagne suite à une panne moteur sur le van de compagnons de voyage (il nous prêtera un second van pour que nous continuions notre voyage, alors qu’il s’occupe de réparer le moteur à moindre frais). Et la quantité de mes clients dans la Road house de Salt Creek qui me proposèrent de travailler pour eux pour un meilleur salaire pour la seule raison que j’étais un simple backpackers.

Car effectivement  vivre en Australie avec un sac sur le dos nous (les backpackers), sommes souvent considérés comme des immigres acceptant des travaux pénibles (que peu d’Australien voudraient bien faire), payes à bas cout (en général 1/3 de moins que le salaire moyen minimum australien), et vu comme des voleurs. Les Français tout particulièrement sont très mal vus. Mais des histoires que j’ai pu entendre on ne peut pas blâmer les Australiens qui ne nous tiennent pas dans leur cœur. Je ne saurais dire combien, tellement il était banal d’entendre de la bouche de français qu’il était facile de voler dans les grand magasins car les Australiens (quels naïfs) ne surveille pas les sacs, ont peu de camera, et ont une naturelle confiance en la nature humaine. Alors, chaque année des groupes de Français sont rapatriés pour avoir volé dans les supermarchés.

Parmi les traits du Backpacker typique il y a également sa tendance à boire, beaucoup. Même si compare au cout de la vie Australien Nous sommes situés en bas de l’échelle sociale, le Backpacker la veille de son jour de congé achètera avec ses comparses des litres et des litres de Goone pour une poignée de dollars. Il s’agit d’un vin de bas de gamme vendu au cubi et qui fait des ravages quand un groupe de Backpacker décide de le terminer au plus vite. Il n’est donc pas rare de voir dans les villes ou dans les Auberges de jeunesse Un joyeux groupe hurlant et chantant à tue-tête, imbibe d’alcool. Souvent notre excuse sera : « C’est mon premier Day off depuis 2 mois. », « On bosse plus de 10h par jour 7 jours sur 7 », ou encore « On est en Australie ! »

Ainsi, le voyageur n’aura pas le même sentiment de liberté qu’un baroudeur d’Inde, d’Asie ou d’ailleurs. Quand ce dernier passera sa nuit à la belle Etoile ou chez l’habitant en dépensant 1 ou deux dollars pour ses repas, l’autre sera au lever du soleil dans le champ à  essayer de gagner ses 100 dollars quotidien.
Je passerais donc mes derniers moments en Australie dans la Ville de Melbourne. Je travaillerais à peine un jour sur deux pour une entreprise spécialisée dans l’installation et la désinstallation de stand pour les différentes expositions de cette ville. Je serais installé dans une Auberge de jeunesse, la plus grande de la ville en compagnie de Nombreux autres backpackers qui eux aussi travaillaient à l’occasion à l’Exhibition center. Je n’ai pas véritablement savoure mes derniers moments en Australie à attendre l’arrivée, angoissante de mon passeport. Heureusement que les copains sont cool, que le bar n’est pas loin et que j’ai eu la chance de pouvoir assister à un match de Boxe Thaï, MMA ou l’un de mes amis de l’auberge participa. Il sortira victorieux de son match. Bien évidement nous avons célèbre cet évènement  a grand coups de pintes.

Aujourd’hui je suis en Malaisie avec mon grand ami Guillaume et je savoure chaque instant que je passe à retrouver mon Asie Chérie.