vendredi 11 mars 2011

L'Asie c'est fini

Bonjour  à vous !

De retour à Bangkok il ne me restait plus que quelques jours avant de prendre mon Vol pour Singapour. 
Je quitte alors la Thaïlande nonchalamment pour la pointe de l’Asie du Sud-Est. Mon ancien Compagnon de Voyage Sho, établi dans cette ile-cite m’a recommandé plusieurs hôtels « pas trop Cher » je passe alors de 1 voire 2 dollars, à 16 !

Fini a présent les jungles bruyantes. 
Fini les autocars branlants, les cascades impressionnantes, les villages perdus. Me voici de retour dans une autre Jungle, celle des businessmen. La ville n’a pas grand-chose d’attrayant. On y trouve ce qu’on veut, car située a la croisée des chemins entre l’inde l’Asie et l’Australie. On y rencontre des gens de tous les horizons venu ici pour faires des études, ou monter un business. J’y achèterais Mon PC pour l’Australie et gouterais des plats des régions dans lesquelles je ne me suis pas rendu.  Sho et moi iront boire quelques bières avant mon départ, le prix étant le triples de ce que je pouvais m’offrir auparavant… Et il parait que l’Australie est chère, il me faudra réévaluer mon budget…

Je m’envole donc pour le pays des kangourous. 
Quand je mentionnais cette destination autour de moi, tout le monde m’en parlait comme le nouvel eldorado du voyageur a cours de moyens. A présent que c’est mon cas je vais pouvoir mettre ces dires a l’épreuve.
Je retrouve Yohan a l’aéroport, il m’y attendait car mon avion n’atterrissait que 20 minutes après le sien. Nous nous rendons chez sa cousine qui est installée à Perth ou nous allons passer 2 semaines à mettre nos documents en ordre et a faire le point sur nos envies.
Ces deux semaines furent très difficile pour moi, Il fallait me réadapter après 9 mois de totale liberté a m’enfermer a nouveau dans un monde civilise a l’occidentale. Reprendre donc les vieux réflexes, ouvrir un compte en banque, se déclarer pour récupérer les taxes, acheter une carte Sim, une clé Wi-Fi, rechercher du boulot, regarder les prix pour un van etc…

Yohan et moi nous nous sommes vite rendu compte qu’il nous serait très difficile de trouver du boulot dans une ville comme Perth. Les backpackers vont et viennent partout dans les rues. Et bien évidemment tous cherche du boulot. Nous allons dans une agence de recrutement ou chaque matin les offres disponible se découvrent a la criée… Le plus souvent il faut savoir manœuvrer une moissonneuse batteuse, avoir une voiture, être une fille ou un chef cuisinier. De plus il semble que l’agence ou nous soyons tombe regarde les français avec méfiance : vous n’allez pas vous mettre en grève chez nous ?...  
De toute évidence nous n’étions pas tombe sur une bonne agence, et matins après matins nous avions de plus en plus l’impression de perdre notre temps. Tant et si bien que nous décidons de nous renseigner sur le woofing (quelques heures de travail non rémunéré en échange des repas et du logement) peut être que sortis de la ville nous aurons plus d’opportunités ou rencontrerons nous d’autres employeurs sur la route. En tout cas il ne nous plait plus de rester dans une ville fourmillante.

Nous trouvons donc un endroit, Gnaraloo, perdu au milieu de nulle part sur la côte ouest de l’Australie à 150 km au nord de Carnarvon. Nous travaillons 5 heures le matin et il nous est possible de faire des heures supplémentaires l’après-midi pour nous faire de l’argent de poche. Le salaire n’est pas incroyable mais nous ne faisons aucune dépense. Des kilomètres de plages désertes s’offrent à nous avec une eau tiède et incroyablement claire. Nous nageons en compagnie de requins, tortues de mer, raies et poissons multicolores au milieu d’un récif de corail au couleur chatoyantes.
L’endroit où nous travaillons est vaste et il n’est pas rare de prendre le 4x4 pour se rendre d’un point à un autre. La dernière fois j’y ai vu mes premiers kangourous qui boxaient. Mis à part les moustiques qui nous harcellent chaque nuit, le cadre est magnifique.

Bisous a tous

mercredi 2 mars 2011

Was that fleeing ?

I can’t sleep, my mind is running.
The question was tried to be answered... so many times, but never really asked. 
So how come did I needed to flee ? 


I wanted freedom, found it.

I wanted change, got it.
I wanted to be the own architect of my life. Now I have to build it up on my own.
I wanted solitude. Got that more than ever… 
I was looking for strength, wisdom, humility, knowledge, fortitude. I’m still looking for more, and always will be. 
I think, I hope. 
I was so scared to be stuck in a life that looked nice but wasn’t to me, you know the ready- made one that sound so obvious to everyone, so much that you get scared of every tiny little change that might happen. I know it’s already been said so many times, but nothing happens in life but you. So if you don’t want anything to happen to you, fair enough. Stay home and do nothing as long as you are happy. Otherwise you’ll have to take some risks. The Problem is that we learn to be scared, we have to be cautious all the time, people must think about their future about what their life is going to be. For sure you can be happy doing all the planning stuff you were taught for so long, and of course you can have the best time of your life doing that. But that just don’t apply to me at all. 
Let me explain. 
I always had to make the best choices as a kid to make my parents happy and proud. It didn’t work very well because I was not taking the decisions for myself. I always wanted my friends to like me, to appreciate me because I wanted to be a best friend. It worked well as that came from me but the thing is that I was behaving for them. So where was I? How could I identify myself as I was pretending always, to everyone? And I learned to be scared like everybody else. 
It was only when I was travelling that I realized, even as a kid, that It was abroad that I could reveal myself to me and others, it was abroad that I realized that things were quite easy and simple at home. And It was abroad that I understood that the present you live design the future you’ll have.  Like everybody else, all I want is happiness and become someone with a good fortune.
So I’m taking it.