samedi 25 décembre 2010

Le Calme Laos


Bonjour Bonjour.


Et bien Voila, cela fait déjà 6 mois que je suis sur les routes d'Asie. Ne craignez rien, je n'en suis pas encore a faire des bilans. Et puis il reste pas mal de pays a faire.

Je vous avais donc laisse sur les plages de Sihanouk Ville au cambodge. Après quelques jours de repos mêlés d'excès, je pars retrouver Dorian a Phnom Penh. Nous y resterons 2 jours le temps de discuter du futur trajet au Laos. Petit tour de ville, musée national et nous partons pour Kratie.
Hop! Minibus le long du Mekong pour arriver dans un petit village installe sur ses bords. Nous louons des bicyclettes  afin de découvrir la ville et ses alentours. En partant ainsi a l'aventure, suivant des pistes, traversant des hameaux recules, on se sent loin des sentiers battus et les gens ne nous interpellent plus pour nous vendre quoi que ce soit. Au bout du chemin, nous déposons nos vélos près d'un arbre aux racines gigantesques apparentes, aux bords d'un affluent du fleuve. La un groupe d'hommes entoures d'enfants joyeux, s'affairent a la sculpture et a la gravure d'un cercueil. Un pittoresque tableau se dessine alors que nous découvrons en contre bas, un village flottant habite de pécheurs. Curieux et fascinés nous nous approchons. Aussitôt les gens nous proposent de monter dans leurs maisons. Ils ne parlent pas anglais, mais très vite, et après quelques verres d'alcool de riz, nous rions aux éclats. Nous passerons la fin de soirée chez cet humble pécheur avec lequel nous partageons quelques poissons. Le couche de soleil quant a lui se passera dans l'eau a nager avec ses petits enfants.

Trop impatient d'entrer au Laos, nous Choisissons de monter dans un bus Local de nuit pour nous rendre sur l'île de Dom Det. Celle-ci fait partie de la région appelée les 4000 îles située a l'extrême sud du pays, sur lE Mekong.  Nous y resterons 3 jours. Promenades autour de l'île a pieds, découverte d' impressionnantes chutes, baignades (encore hihi)  dans le mekong etc etc...

Nous y rencontrerons un jeune Français (Alex) installe la depuis 1 an avec sa copine australienne. Ils vivent du Jardin Bio qu'ils ont aménagé, et d'un restaurant ouvert depuis un mois. Le couple projette d'y rester encore un an avant de rentre en France pour se marier. Si j'en sais autant c'est parce qu'il nous a invite a célébrer ses trentres ans chez lui . Ce fut un plaisir de se refaire un petit apero a la francaise, ptites bieres, (Arf pas de fromage) et puis une petite petanque quand meme.

Nous quittons Ces iles a la locale, dans un bateau suivit d'un bus pour ThaKeak. Village tres calme au bord du Mekong. La seule activite pour les laotiens de la ville, c'est ce petit Karaoke, a cote duquel nous dormions.
Nous avons loue un scooter et sommes parti a la decouverte d'une grotte locale dans la quelle se cachait un petit bouddha.

 Nous filons ensuite rejoindre un ami de Dorian, Stephen A Vientiane. Une capitale bien calme, silencieuse. Le temps de quelques promenades dans ses rues et sur les bords du Mekong et nous repartirons de la meme facon vers Luang Phabang ou nous souhaitons passer noel.


Nous y avons des magnifiques cascades, d'un bleu turquoise dans lesquelles nous nous sommes baignes. des promenades dans les rues de cette belle petite ville, tres agreable. bref je passe un bon petit noel au chaud. 


Je pense bien a vous.

et je vous souhaite de belles fetes de fin d'annee 




samedi 4 décembre 2010

De la sérendipité du voyage


Bonjour, et bon week end a tous.


Je traverse donc en bus la frontière Cambodgienne au petit matin. Et je me rend compte que j'ai de plus en plus de mal a supporter le touriste lambda qui de manière générale attend une qualité de service équivalente a celle de son pays. Alors ça crie ça se plaint, ça insulte dans sa langue maternelle... 
Oui le trajet en bus fut éprouvant.

C'est sur les conseils de Dorian (mon pote photographe de Mongolie qui exposa a Siem Reap du 22 au 27 octobre) que je me rend dans le garden village guest house. La nuit coûte 1$. 
Je manquerais le rdv que nous nous étions donne a 17h a Siem Reap. Mon bus ayant eu du retard je n'arriverai a l'auberge qu'aux alentours de 19h30. Éreinté par le trajet je m'écroule dans le lit indiqué. Il s'agit d'un dortoir en extérieur ou se trouve une douzaine de matelas recouverts chacun d'une moustiquaire. A 3h du matin un mec me secoue et me réveille, m'expliquant que je me trouve dans son lit. C'est Dorian qui rentre de soirée, apparemment il y a eut un malentendu et on m'a place dans son lit. Nous allons donc a la réception expliquer notre cas. La on nous répond que l'hôtel est complet... 
Il est 4h du matin. nous faisons un petit tour de l'auberge. Rien y fait elle est complète. 
Alors, le mec de la réception nous accompagne dans un endroit reculé de l'auberge et m'invite a dormir avec l'équipe de l'hôtel. Cette nuit me sera offerte.

Le lendemain Dorian m'explique la meilleur façon de commencer la visite des temples. Je suis ses conseils et décide de me coucher a 20h, pour être frais et dispos a 4h du matin.
Je me lève donc, achète un sandwich, croise Dorian qui, ivre va se coucher. 
J'allume ma lampe frontale et je pars pour une longue journée de vélo, seul dans les temples d'Angkor.

J'arrive a 5h00 devant les guichets, ils ouvrent. Et je fonce dans la jungle toujours vers le nord. Je dépasse Angkor Wat, ou les premiers autocars déposent les touristes. Toujours a pleine balle, je dépasse 2 autres temples que je distingue a peine dans la pénombre. (Dorian m'a dit fonce au nord). 
Il y a une immense porte devant moi derrière un pont. j'entre dans le Complexe d'Angkor Thom (c'est pas moi qui ait choisi le nom.)
Il va bientôt être 6h du matin et je rentre dans un temple, le Bayon. Il n'y a absolument personne et les bruits de la nuit se font maintenant plus intense que je me suis arrêté. 
je fonce dans le temple (bonjour bouddha). j'ai l'impression de retrouver le petit garçon qui voulait être explorateur, a déranger les chauves-souris agrippées aux plafonds, a découvrir des couloirs, des escaliers, des cours datant du XIVème siècle. 
Je ressort peu avant l'aube, afin de pouvoir contempler ce temple gris noir aux couleurs du matin. 
Je suis adossé a un arbre gigantesque face au Bayon et déjà dans le ciel des milliers d'étoiles s'effacent lentement dans le ciel bleu marine du petit matin. 
Des feuilles tombent de mon arbre.
Les bruits de la nuit s'estompent au profit du piaillement de plus en plus intense des oiseaux. Un gecko me crit encore quelques dernières fois son prénom alors que le sifflement résonne et s'amplifie chaque fois plus autour de moi. 
Tout s'éveille. 
Des couleurs roses jaunes et orangées s'emparent progressivement du temple au rythme du sifflement aigu qui est a présent a son paroxysme. 
J'entre dans le temple.
La nature, les pierres, tout brille autour de moi. 
Avec ses nombreux visages de sages, le Bayon se gave de lumière, il est gris, noir, vert, blanc, rose, jaune, orange et rouge par endroits. 
Saisissant. 
Sans aucun autre humain autour de moi.

Je me remet de mes émotions quand les premiers Tuk tuk se font entendre et qu'un car dépose déjà, les premiers touristes. 
Alors, je fuis vers les temples suivants, encore vides.
J'y passerai ma journée, jusqu'au couché du soleil a Angkor wat.

Le lendemain je dors pas mal et je suis invité a la dernière projection de l'expo (dîner et boissons offertes) une fois les prix remis au photographes cambodgiens la soirée commence et très vite nous nous retrouvons dans un état second a danser dans les bassin de l'hôtel qui accueille l'évènement. :)


Dorian me quitte pour passer une semaine avec sa copine, et déjà je rencontre un autre personnage.
Clem parle Français, vit de la mécanique en nouvelle caledonie après avoir voyage 2 ans autour du monde. Il fait du diabolo donc nous avons pu jongler dans la cour de l'hotel et autour des temples aussi ^^. de tres bon moment en sa compagnie.

Puis je suis parti de Siem reap, après 6 jours quand même, pour me reposer ^^, sur les plages Cambodgiennes, d'où je vous écrit...

J'ai a nouveau retrouvé des gens qui étaient dans le même hôtel que moi a siem reap.
je me suis installe dans une auberge pas chere, qui fait en plus boite de nuit...pas grave je dormirais a la plage demain :D


 Bisous a tous 

mercredi 24 novembre 2010

Le Vietnam, du nord au Sud


Salut, salut.



La Baie d'Ha Long fut véritablement un moment magique. 
Le ciel était sans nuage et seules une légère brume de chaleur, ainsi qu'une trop forte luminosité étaient a reprocher dans ce somptueux paysage.  

Je m'y suis rendu avec un groupe de 15 personnes qui venaient du même hôtel que moi, tous extrêmement sympa. 

C'est d'ailleurs grâce a l'un d'entre eux que vous avez pu voir la petite vidéo.
De Retour a Hanoi, nous formons un second groupe plus petit cette fois, pour nous rendre dans le petit village de Sapa situe a quelques km de la frontière Chinoise. Il y vit la bas plusieurs minorités vietnamiennes, vêtues d'habits traditionnels aux couleurs chatoyantes, qui vivent presque exclusivement de l'activité touristique de la région. Celles-ci étant situe dans les montagnes, les paysages de rizières en paliers y sont également saisissant. 
Ces gens nous attendent donc des la descente du bus pour nous vendre leur artisanat, tout au long du chemin, sans répits. Comment résister a ses vieilles femmes qui vous prennent la main, ou a ces petites filles de 8 ou 9 ans, très curieuses qui vous posent des centaines de questions, entrecoupées de "buy from me, real cheap, please buy from me" ?
Alors on achète. Et la vous êtes repéré. Elles (seules les femmes vendent aux touristes) ne vous lachent plus et vous suivent pendant des heures vous demandant pourquoi vous avez achetez a celle la plutôt qu'une autre. 

Passe la première journée,  a refuser, ces dames finissent pas vous connaître et n'iront harceler que les bleus qui sortent a peine du lit ou du bus.

 Je resterai 3 jours a Sapa pour y faire une randonnees a travers les rizières, dans de petits villages, des forets de bambous. Je ferais du scooter dans la montagne pour me rendre d'une cascade a l'autre, puis je me promènerais dans un grand marche local, et pour terminer, dans la maison d'un homme qui vient de marier son fils et qui invite les touristes a boire de l'alcool de riz avec lui. 

Après 15h de bus et de train, je retourne a Hanoi. 

J'y retrouve des amis de la baie d'Halong. On me dit que le temps n'est qu'a la pluie dans le centre du Vietnam. Tant pis je tente ma chance et prend un train de nuit Pour Hue, la ville des dernières dynasties Cham. Des mon arrivée c'est le déluge. je me fait déposer devant une ruelle ou se trouve l'hôtel que je cherche et pour m'y rendre je dois emprunter cette rue avec de l'eau jusqu'au genoux.
Pas trop de problème, je suis en tongues. 
C'est ainsi que je me rend jusqu'à la citadelle, équivalente a la cite interdite de Chine mais ravagée par les guerres contre les Français en 1947 puis les américains. 

Je me rendrais également dans les différents mausolées qui se trouvent au sud est de la ville, ou sont enterres les différents empereurs. le plus grand et le plus beau est celui du dernier empereur du Vietnam (marionnette contrôlée par les colons français) construit a la fin des années quarante.
le temps semble s'améliorer et je décide donc de me diriger vers Hoi an et Nah Trang pour profiter des plages. Je ne pourrais pas faire de jaloux. ce fut un véritable déluge qui dura plus de 4 jours sans aucune interruption.

Dépité je fonce vers Ho Chi Minh Ville  autrefois appelée Saigon pour profiter du Delta dont les Guides parlent tant.
 Dans mon Bus je retrouve mes potes de Sapa. 

arrives a 6h du matin nous allons dans le même hôtel réserver un tour dans les tunnels creuses par les vietnamiens lors des la guerre contre les États Unis. Notre Guides est excellent, il connaît toutes les dates (chose relativement rare avec certains guide locaux), des anecdotes et surtout les lieux. ce ne sera qu'a mi-parcours qu'il nous révélera sa participation a la guerre du Vietnam en tant que lieutenant du cote américain. Sur le site il y a a l'entrée des invalides de guerre ainsi que des victimes de l'agent orange qui proposent de nous vendre des oeuvres realisees uniquement par ces personnes (apparemment très prisées au vietnam). Quelque mettre plus loin il nous est possible de tirer au M16, Ak 47 etc... de très bon goût... 1 dollar la balle. Les américains en raffolent, au moins on s'y croirait. je me rendrais dans l'après midi au musée de la guerre de Saigon, très réaliste, très prenant, émouvant, les américaines qui l'ont visite avec moi en sont ressortie toutes honteuses...


Le lendemain je pars pour le delta du Mekong, j'y visiterais le marche flottant, ferais un tour en pirogue dans ses bras labyrinthiques et y découvrirais la fabrication des nouilles et des délicieux bonbons a la noix de coco.


Ce soir je pars en direction du Cambodge pour d'autres aventures direction Angkor wat. 


jeudi 11 novembre 2010

De la Chine au Vietnam

Salut salut.

Après les malheureuses péripéties de Jordi, mon impression de la Chine ne fut pas au beau fixe. Les rues grouillantes, les villes titanesques, l'attitude distante des habitants, leur timidité maladive, ainsi que la censure ne m'aidait absolument pas a me sentir a l'aise dans se pays pourtant si magnifique.
J'ai donc laisse mon ami dans le bourbier administratif Chinois pendant que je me rendais a Chengdu pour y voir les pandas dans la réserve nationale. 











Ensuite je me suis rendu en train pour le retrouver a Shanghai (30h de trajet). Nous étions hébergés pas JingJing une Shanghaiaise super sympa et très dynamique lance sur la vague économique de la Chine.



Jordi est, quelques jours plus tard parti pour le Japon, et de mon cote je suis parti pour Nanning afin de  franchir la frontière Vietnamienne le 5 novembre (10h de trajet).





Le train s'est arrête dans la gare de Giam Lam a 5h du matin, situe a 5km a l'est d'Hanoi. 
Rues glauques, mal réveillé je demande a un taxi le tarif pour me rendre a Hanoi. Je ne suis pas presse car via le site internet Couchsurfing, j'ai rendez vous le soir a 18h avec une tunisienne qui a acceptée de m'héberger, mon cher écrivain s'étant désisté a la dernière minute.
Le taxi me dit donc que pour me rendre a Hanoi c'est 80 dollars... Je lui répond en français : dis donc tu essaierais pas de m'arnaquer toi ? Un vietnamien qui voyageait avec moi dans le train, parlant anglais, s'approche de moi et me propose de partager le taxi nous descendront a 20 dollars... mais par personne.

Je leur annonce donc que je vais chercher un bus pour me rendre dans la ville même s'il faut attendre 6h pour que le service commence. J'erre donc dans les alentours de cette gare perdue, et après quelques indications parfois erronées je trouve la station de bus. Je m'installe donc a l'intérieur et constate que le prix du billet est de 3000 Dong soit 10 centimes, que je n'aurais pas a débourser car le poinçonneur n'a pas la monnaie sur mon billet de 500 000. Parfait.
Enfin j'arrive a Hanoi et je m'installe sur un des banc qui borde l'étang principal de la capitale. Il me reste environ 11h a tuer en attendant mon rdv de ce soir... dur.
En attendant une vietnamienne très curieuse vient me parler, super sympa elle me raconte ses déboires (en français s'il vous plaît) avec ses demandes de visa pour retrouver son copain en Autriche pour Noël. Apparemment pour obtenir un visa il faut être marrie.

Plus tard, je fais l'heureuse rencontre d' anglais avec qui j'avais partager une chambre a Chengdu. aussitôt il me propose de déposer mon sac dans son auberge et d'aller déjeuner ensemble. Le drift, c'est le nom de l'hôtel, est un endroit rempli de voyageur qui voyagent pour la plus part seuls ou en couple, nous nous retrouvons tres vite a 8 pour le dejeuner, nous racontant  nos differentes experiences ainsi que nos trajets futurs..
A 18h je me pointe au rdv... personne 1h30 plus tard je décide de me rendre au drift pour y retrouver mes amis et y séjourner avec eux. Nous finissons la soirée dans un bar ou les bières sont a 15 centimes et les bouteilles de liqueurs a 1 euros...
Nous rentrerons bien sur en titubant. finalement la journée n'aura pas été si mauvaise.
C'est un changement radical d'ambiance avec la Chine.

Le lendemain je pars pour la Baie d'Ha Long avec les gens de l'auberge. Il me sera difficile de vous décrire la majesté des lieux, certes encombre de quelques touristes, mais les plongeons depuis le pont du bateaux ainsi que la baignade et enfin, le kayac dans ce décors fantastiques me font bien vite oublier les autres touristes. j'y resterais 3 jours avec le regret de ne pas y être reste plus longtemps. 


dimanche 24 octobre 2010

Kafka en Chine ou l'envers du décor

Bonjour tout le monde.

Le 18 octobre j’ai donc retrouve Jordi, mon compagnon de voyage pour 2 semaines. 

En l'attendant je suis allé à l’ambassade faire mon visa pour le Vietnam qui commence le 5 novembre. J’ai également trouvé  un écrivain qui m’herbergera à Hanoi pour quelques jours le temps que je puisse visiter la ville et que je me rende à la baie d’Ha Long.

L’automne c’est maintenant installe sur la Chine.


Fini le temps ou je me baladais dans les rues de Pekin, Xi’an et Shanghai en T-shirt et Tongs. Il fait maintenant moins de 20 degrés et une épaisse brume ainsi que la pluie nous poursuivent.

Nous nous sommes rendu malgré cela sur les sites majeurs de Pekin : la cite interdite et le palais d’ete. La muraille de Chine fut une petite déception car, le jour ou nous nous y sommes rendu nous ne pouvions pas voir à plus de 100 mètres. Il nous a donc été impossible d’admirer les splendides paysages du site. (ceux que j’avais pu apprécier pendant la rave partie du 23 septembre.)

Malgré ça nous ne nous décourageons pas, et prenons le train pour nous rendre à Xi’an afin de voir l’armee de soldats en terre cuite. Nous voyageons pendant 11H, assis, entourés de chinois qui nous observent avec curiosité. 

Le train est bonde, des gens sont assis et dorment devant les toilettes et dans les couloirs, il est quasiment impossible de nous déplacer.

Arrives à Xi’an, notre séjour bien établi, nous nous rendons dans notre auberge de jeunesse. Nous profitons de la journée pour nous rendre dans le quartier musulman et visiter la mosquée de style chinois (très originale avec son minaret octogonal inspire des pagodes locales). Puis nous errons dans le quartier des artistes où une multitude de stands nous proposent sculptures de jade, pinceaux de toutes tailles, instruments de musiques, et dessins calligraphiques.

Ce sera après le dîner que l’aventure commencera (une expérience malheureuse pour Jordi) :

Nous sommes allés dans un restaurant ou nous avons manges un véritable festin.
Mais c’est au moment de régler l’addition que Jordi me regarde avec un air médusé et me dit : 
“Je crois que je n’ai plus mon portefeuille… et, je ne retrouve pas mon passeport!”

20h30
A cet instant nous retraçons ensemble les derniers evenements depuis le moment ou il avait son portefeuille. 
Conclusion, il est soit à l’auberge soit vole en chemin.
Nous retournons donc a l’auberge, et fouillons de fond en comble notre chambre… Rien. 
Nous nous rendons a la réception au cas ou une bonne âme nous l’aurais ramené la bas, Rien. 
Aussitôt commencent (cigarettes après cigarettes) les demandes d’oppositions, des cartes de crédit et la recherche d’info pour refaire un passeport.

22h30 
Ensuite nous décidons d’aller au restaurant au cas ou il serait tombe de sa poche sur place. La bas personne ne parle anglais. Je singe donc la perte d’un portefeuille pendant que les employés se rassemblent autour de nous d’un air perplexe. Mais nous nous faisons comprendre et la encore, Rien.
Il nous recommandent donc d’appeler la police ou de nous rendre au commissariat le plus proche. En chemin nous arrêtons une voiture de police et a nouveau commence la scène de mimes que nous commencions a bien maîtriser. Réponse en chinois… Constatant que nous ne comprenions absolument rien a leurs propos, ils arrêtent des passants qui parlent un anglais maladroit.

23h00
Enfin, nous nous comprenons et ils nous invitent a monter dans la voiture pour nous rendre au restaurant ( nous pensions également qu’ils nous déposeraient au commissariat le plus proche). A bord de la voiture de Laurel et Hardy (dixit Jordi) nous indiquons la route pour le restaurant. La, a nouveau commence un dialogue de sourd, a l’interieur de la voiture, ils ne semble pas désireux d’entrer dans le restaurant pour poser des questions. Dans notre conversation sino-anglaise apparaît le mot Hôtel. Nous l’indiquons sur la carte, et sans sortir une seule fois de la voiture, les voici qui démarrent et se rendent a notre hotel…
Hardy nous accompagne a la réception, discute avec les employés puis s’en va. Nous revoici donc a la case départ. Mais il faut pourtant que nous obtenions les papiers de déclaration de vol pour le passeport et la carte de crédit.
L’equipe de l’hotel propose donc d’envoyer un membre du staff pour faire office d’interprete au commissariat. La nous rencontrons un espagnol (Alex), et un touriste Chinois (Wang Chen) qui se propose de faire interprète a la place de l’employee de l’hotel. Nous nous rendons donc a pied vers un commissariat, cache dans une sombre ruelle sans issue, derrière un restaurant…
Wang Chen explique notre cas aux deux policiers sur place, l’un très attentif, l’autre retournant a son bureau chasser les mouches, au sens propre ! Nous apprenons alors que nous sommes dans un commissariat spécialisé dans le terrorisme et le grand banditisme et qu’ils ne peuvent donc pas traiter notre demande…
Nous continuons donc notre ballade nocturne suivant les indications des passants quant a l’emplacement du commissariat numéro 2. 
Et qui retrouvons en chemin, gares en double file, phare éteints, sièges inclines en plein sommeil, Laurel et Hardy !
Wang Chen ne sachant pas que nous avions déjà eu affaire a eux, les réveille et leur demande l’emplacement du commissariat le plus proche, en expliquant notre cas. 
Réponse de Laurel (en dialecte du Shanxi) a l’attention de Wang Chen : Hey toi t’es pas d’ici. Casse toi !

00h00 
Nous nous cassons donc, et trouvons un commissariat. 
Silence a l’interieur, personne pour nous accueillir, il y a un panneau indiquant les horaires : 9h00-17h00.
Alors que notre compagnons Chinois frappe a la vitre et appelle quelqu’un, nous plaisantons sur le fait que nous pourrions réveiller un flic qui nous ouvrirait en pyjama. Quelle ne fut pas notre surprise en apercevant a travers la vitre un officier, aux petits yeux, enfilant son uniforme par dessus son marcel. Les chinois peuvent dormir tranquilles.

00h30
3 officiers sont a présent autour de nous, écoutant notre problème et se proposent d’accompagner Jordi au restaurant pour les détails de l’enquete. Alex et moi restons alors devant le commissariat en attendant leur retour. Nous discutons ensemble du système de sécurité apparent de la chine. Des caméras dans tous les coins, une fouille/scan des sac a l’entrée de chaque station de métro et des gares, et des voitures de police a chaque coin de rue. Mais quand le moment vient  d’utiliser ce service sécurité, si rassurant, cela devient un véritable chemin de croix.
20 minutes plus tard nous commençons donc a remplir les documents (de manière plus professionnelle cette fois ci) et ce ne sera qu’a 01h30 que l’operation sera terminée et que nous soyons rentes a l’hotel. 
Le temps de décompresser autour d’un jeu de carte et de quelques bières nous nous couchons a 3h du matin.

Le lendemain nous racontons nos aventures avec les chinois qui partagent notre chambre, et tous ont passes une journée exécrable la veille...
les uns partis pour le week end pour manifester contre le Japon se sont faits engueuler par leurs profs pour ne pas les avoir prévenus de leur départ...
l'autre n'a pas voulu nous donner plus de précisions quant a sa journée...
Nous avons perdu la cle de la chambre...
Jordi y a perdu sa serviette...
Ils sont donc parti au temple faire du fengshui qui leur a appris que notre chambre devait être sous une sorte de malédiction sans doute du a un évènement survenu par le passe... laissant des ondes negatives...

Quoi qu'il soit nous quittons Xi'an ce soir.


Jordi doit rentrer sur pekin pour son passeport,  je continue le voyage prévu vers Chengdu (dans son portefeuille se trouvait aussi ce billet de train) et nous nous retrouverons dans quelques jours a Shanghai.

jeudi 30 septembre 2010

La Mongolie c'est fini, Chine premieres impressions


Bonjour a tous !
Et oui j'ai quitte le Royaume de Gengis Khan. 

Je suis passe du Vertige horizontal des vastes plaines mongoles a celui des Mégalopoles chinoises.

Le 20 septembre nous avons donc quitte Ulaan Bataar par le train pour la ville frontière de Zamin Uud une douzaine d'heure de train, puis nous avons saute dans une jeep pour la dite frontière, quelque heures de paperasse administratives et nous voici en Chine.Accueilli par un arc en ciel géant qui me donne l'impression d'arriver a Disney land. Notre jeep nous dépose a la gare routière ou nous attendrons notre bus en savourant la nourriture chinoise qui est un délice après mes 3 mois de moutons de gras et de produits laitiers en tout genre, en Mongolie.



Le trajet en bus durera 15h, et c'est aux aurores que nous entrerons dans Pékin. Mon camarade de voyage connait une auberge de jeunesse nous y arrivons a 5h du matin éreintés. C'est complet. nous négocions donc d'attendre les premiers checkouts du matin sur les canapés de l'auberge.

Finalement des lits se sont libéré et nous passons notre première journée a récupérer de notre périple.
Dorian me fait découvrir Pékin, je ne suis pas encore allé dans les lieux incontournable pour passer avec lui le peu de temps qui lui reste en chine. 
Je ferais mon touriste après son départ le 2 novembre.
Nous décidons de nous rendre a Shanghai pour voir l'expo universelle ou Jing Jing une amie d'amie rencontrée en Mongolie nous attends.

La chine est un véritable choc culturel face a la Mongolie. Ici tout est immense. Les deux mégalopoles sont hérissées de buildings de plus de 30 étages avec des rue grouillantes de chinois. J'entre dans un monde de characteres auxquels je ne comprend absolument rien. Tous les chinois ne parlent pas forcement anglais et je me débrouille avec le langages corporel universel pour me faire comprendre.
L'expo est assez décevante, j'ai l'impression d'être dans un immense salon du tourisme ou chaque pavillon vante les mérites de son pays. les files d'attente pour certains pavillons frôlent les 4h (chinois, japonais et indiens). Et ce n'est qu'a la nuit tombée que l'endroit prend plus de beauté. certains pavillons ont une très belle architecture, et parfois nous sommes touches par le message de certains pays. Mon impression d'être dans un endroit tout a fait superficiel reste présente, mais a quoi pouvais-je m'attendre avec la politique locale.
J'attends donc mon futur compagnon de voyage (Jordi) avec impatience pour pouvoir découvrir d'autre visages de la chine, notamment la campagne.
Bisous a vous et merci pour vos petits messages.

mardi 31 août 2010

Ulaan Bataar

Après cette déchirante séparation avec les enfants, je suis conduit dans la capitale.


Je dois me trouver une autre mission de volontariat et en discutant avec le responsable de l’ONG je découvre qu'il m'est possible de bosser dans un Tour Opérateur. En quelques jours je multiplie les entretiens, les Entreprises francophones me claquent la porte au nez, je crois que c'est la barbe qui leur a fait peur. 
Néanmoins je trouve mon bonheur en travaillant tout le mois chez Newmilestone : http://www.newmilestonetour.com/main/
Tous les matins de 9h à 14h ils m'offrent le déjeuner et 100 $ symbolique à la fin du mois. Ils m'ont proposé aujourd'hui (pour mon dernier jour) de bosser pour eux comme commercial. Donc si vous vous sentez de faire un tour en Mongolie vous savez qui contacter :)

L’ONG m'a fourni un appart pour toute la durée de notre contrat je suis à 5 minutes du centre d'Ulaan Bataar avec pas mal de confort, télé connection internet, eau chaude (!) machine à laver, four, plaques etc...
Je devais aussi me trouver une occupation pour mes après-midi car errer dans les rues de la ville c'est sympa mais seul pendant un mois je pense que j'aurais craque.

Lors du Naadaam j'avais rencontré deux autres volontaires qui étaient partis 10 jours en voyage avec une jeune guide qui avait pour projet de monter son Tour opérateur. J’ai donc pris son contact et j'ai décidé de l'aider pour un mois tous les après-midis.

Travailler avec Tuya fut la partie la plus intéressante de mon séjour dans la capitale.

Je ne m'étais jamais lance dans la création d'entreprise auparavant et c'est fou le nombre de chose que nous avons pu accomplir en quelques jours. J’y ai découvert les tarifs pour les touristes et pour les locaux, Et je me suis rendu compte que les Entreprises étrangères pratiquaient des marges incroyables.
Quoi qu'il en soit, monter un projet à partir de rien fut très enrichissant sur bien des points. Et pour me remercier Tuya m'a proposé de me faire voyager a l'œil pour le mois de septembre. Je pense que j'irais dans le Gobi et rencontrer un Shaman avec elle :) 



Mis à part la vie professionnelle, j'ai également rencontre pas mal d'expatriés et de touristes avec lesquels j'ai pu faire le tour des boites mongoles et des cafés branchés.


Dorian, un photographe français, a pour projet de montrer la Mongolie citadine, au-delà des clichés de la campagne de la yourte et du no man's land dont nous sommes gavés en Europe.


Car les nomades sont modernes, il ne faut pas croire. On peut entrer dans une yourte dans laquelle on verra une télé avec le satellite les panneaux solaire et internet, ils envoient leurs enfants aux Etats Unis pour les études.

Donc certains weekend nous errons dans les quartiers de yourtes de la banlieue de la ville pour se gaver d'images citadines parfois dures (des enfants, que personne ne semble voir, qui dorment dans la rue)  parfois originales (un moine bouddhiste qui se rend au temple en 4*4 tout en envoyant des mails via son iPhone).



Ce soir je me rends à un concert de musique traditionnelle. Il parait que certains instruments appellent des esprits protecteurs...

Je vous tiendrais au courant.


lundi 23 août 2010

Marmottes et Vodka

 Gamba est le plus jeune de la famille, trois de ses sœurs sont là, avec leur enfant, leurs maris ainsi que la mère de gamba. Cette dernière est très âgée et ne peux plus vraiment se déplacer seule.

Pour notre première journée dans la steppe, nous sommes très tôt invités à chasser la marmotte en compagnie de Gamba. Dans sa petite voiture nous traversons la plaine ou se sont installées quelques familles.
Peu concentré sur la chasse j'admire depuis le sommet d'une colline l’immensité des paysages, il est à peine possible de distinguer les habitations éparses en contrebas. Nous passons toute la matinée à errer dans les environs sans jamais croiser personne. Seuls aigles et marmottes semblent nous toiser de loin.
À notre retour Gamba brandira avec orgueil ses trois marmottes et un écureuil. Les femmes s'attellerons alors à préparer le gibier pour le plat de ce soir. Munies d'un bon couteau les bêtes sont ouvertes du bas ventre jusqu'à la gorge. Les entrailles retirées, la fourrure est ôtée pour être tannée. On nous propose alors de gouter à quelque chose de particulier qui va nous rendre « plus fort ».
Parmi les entrailles la sœur de gamba sort trois petits morceau d'organes rouges sombre, après quelques échanges nous suspectons qu'il s'agisse de vésicules biliaires... Elles nous sont donc proposées crues. Je ne pense pas décliner un seul instant. Il est hors de question de décevoir nos hôtes dans un pays si attaché aux traditions. Un refus peu être vite compris comme une insulte. D'autant plus que nos seuls moyens de communication passent par nos sourires, nos grimaces et nos gestes. Alors je gobe tout rond le morceau et aussitôt on me propose un verre de vodka, puis un autre.
Les hommes me regardent avec fierté me montrant du doigt avec de larges sourires on se frappe le torse du poing. Un instant de reconnaissance qui nous fait sentir comme un membre à part dans cette société, certes très virile, mais qui manque je crois a nos société urbanisée, numérisée. Nos codes ne sont plus aussi flagrant et nos attitudes vis-à-vis d'autrui plus masquées, plus déguisées. Ici les choses sont claires on ne laisse pas de place aux interprétations douteuses.



Les rongeurs font partie des spécialités locales ils nous seront servis au diner. Il faut dire que quand on te propose de la marmotte au diner c'est un peu flippant, d'autant plus que dans nos plats on pouvait distinguer les petites pattes et surtout la tête, mais avec la petite sauce à l'ail qui nous a été concoctée, je peux vous dire que nous étions prêt à en redemander.



Pendant les quelques jours ou nous sommes reste auprès de cette famille nous aurons fait de grandes promenades dans cette nature quasi vierge. On nous aura montré les animaux élevés tous bien évidemment en plein air (chevaux, moutons et Yak) nous aurons participé à la traite de juments et monté leurs chevaux. Notre dernier soir aura été abondamment arrose de vodka, dans la plus grande tradition quand à chaque fois qu'une bouteille se termine une autre sort de nulle part. Il arrivera un instant ou ayant perdu depuis longtemps le compte, celles-ci me semblaient sortir de terre.


Ceci étant dit, la vodka est un véritable fléau en Mongolie. L'alcoolisme emporte hommes et femmes sans distinction. Peu importe l'heure de la journée il n'est pas rare de croiser des personnes totalement imbibes. En tout cas je n'aurais jamais croisé qui que ce soit de dangereux ou menaçant, mais plutôt des personnes curieuses et fières de partager leur culture



Le jour de notre départ gamba nous presse car c'est le moment de remercier sa mère pour son hospitalité. L'un après l'autre nous passerons devant elle, nous lui remettons cérémonieusement des rubans bleus que nous avions achetés au temple bouddhiste. En retour elle nous remettra de l'argent sous la forme d'un billet. Nous sommes très gênés de recevoir de l'argent après avoir été hébergés ainsi. Nous décidons donc sur la route du retour d'acheter à Gamba une roue de secours (dans la steppe les crevaisons sont fréquentes) ainsi que le plein pour son retour en ville.

samedi 21 août 2010

Sous la yourte le coeur de la Mongolie

Nous approchons du crépuscule quand nous pénétrons dans une autre vallée désertique. 
Gamba semble un peu perdu, s'approchant de certaines yourtes pour s'en éloigner aussitôt. Craignant sans doute d'arriver chez la famille après que la nuit soit tombée, il s’arrête enfin près d'une yourte solitaire. Conversation avec l'homme qui, alerté par son chien en sort. Il ne peut s’empêcher alors de jeter des coups d’œil curieux à nos visages européens. Enfin il indique d'un mouvement de tête la direction à prendre. C'est tout heureux que Gamba reprend le volant. Nous arrivons une demi-heure plus tard devant cinq Gers alignées. L'homme de la Yourte était un voisin.


Il me semble important de préciser ici quelque points dont on m'avait parlés quelques jours auparavant à propos du comportement à adopter quand on se trouve dans une yourte.
(attention il s'agit ici de propos rapportés de la part d'une Mongole bilingue. Je remercie d'avance les anthropologues qui verraient des modifications à apporter.).


Tout d'abord il est important de se rendre compte que ce lieu est censé être régit par des forces cosmiques tirés du folklore shamanique. Une yourte (ou ger) est montable et démontable en quelques heures et reste malgré la forte urbanisation du xxeme siècle, l'habitation privilégiée des tribus mongoles. Le lieu est toujours disposé de la même façon quelle que soit la taille de la yourte. La porte est tournée vers le sud, circulaire elle est centrée autour du poêle, lui-même installé entre les deux piliers de bois qui maintiennent le sommet en équilibre. Au fond se trouve l'autel. La yourte est divisée en deux partie sexuées, de ce que j'ai pu voir l'ouest pour les hommes, l'est pour les femmes. La disposition des personnes sous une yourte se fait donc autour du poêle, les hommes d'un cote les femmes de l'autre. Le chef de famille sera installé au fond, près de l'autel, face à la porte, sa femme ou sa mère à ses côtés. En effet la répartition des individus dépendra du statut social dans cette yourte. En général un invité sera placé aux côtés du chef de famille dans la partie homme et ce, que vous soyez un homme ou une femme. L’hôte a toujours une place privilégiée.

  • On entre dans la yourte du pied droit sans toucher le seuil, il ne faut pas gêner l'esprit qui s'y repose.
  • Il ne faut pas rester debout plus longtemps que le nécessaire.
  • Il ne faut pas siffler, cela a pour conséquence d'attirer les esprits et personne n'aime avoir des invites indésirables chez soi.
  • On ne doit pas passer entre les deux piliers ou y faire passer des objets pour les donner à quelqu'un, probablement pour éviter que la yourte s’écroule sur nos têtes.
  • Une bonne façon de recevoir ou de donner un objet est de placer la paume de sa main gauche sous le coude droit.
  • Quand on reçoit quelqu'un, une bouteille de vodka est ouverte, un verre rempli et la personne qui vous reçoit trempera un doigt dedans pour jeter quelques goutes à la nature ou aux esprits et d'autres aux quatre points cardinaux.
  • Refuser boire le premier verre est très mal vu.
  • Si une bouteille de vodka est ouverte elle doit être terminée.
  • Les pieds sont une partie du corps mal aimée (raisons obscures) c'est donc mieux de ne pas trop les montrer. Ce dernier point m'a donné beaucoup à réfléchir parfois quand il fallait se poser à même le sol : Attends, je m'assois comment maintenant ? oO

Nous sommes donc accueilli dans la plus grande tradition mongole avec pour diner un bouillon de chèvre. Nous installons ensuite notre tente, la nuit est déjà tombée Nos amis nous laissent nous coucher pour la journée de demain.