lundi 19 décembre 2011

Sydney - Melbourne


Bonjour à vous camarades du bout du monde.

Il est vrai que la régularité de mes mails décline, néanmoins il faut vous préciser qu'entre les périodes de mes pérégrinations rêveuses, il y a aussi celles des emplois que je me trouve en cours de route, afin de me permettre de continuer mon périple. Il m'arrive donc de tomber dans la routine bien monotone de mes jobs et je préfère vous en épargner.

Apres l'achat de notre 4x4 (Elliott) c'est avec 500 dollars en poche que nous prenons la route côtière avec pour objectif premier de trouver n'importe quel boulot correctement rémunéré, le second étant d'atteindre Melbourne. Nous empruntons la route côtière, réputée pour ces somptueux paysages de plages et de forets bordées de parcs nationaux. Nous nous arrêtons au gré de nos envies, le lonely planet guidant nos pas.
Notre véhicule tout équipé comporte de nombreuses cartes, dont une très précieuse qui répertorie tous les espace de parking, camping, caravanes parcs et autres aires de repos.



Un soir nous dormons au bord de la mer entoures de kangourous, le matin promenade dans une forêt ou sur une plage de la mer de Tasmanie. Il nous arrive aussi de traverser des paysages entièrement déserts  loin des chemins régulièrement empruntes par les touristes ou nous finissons par passer la nuit dans une caravane parc abandonne ou pour chercher la clé des douches il faut se renseigner a l’unique bar de la ville de Delegate (500 habitants), qui nous indiquera vaguement la direction à prendre pour sonner chez le propriétaire des fameuse clés…
 Il ne fait pas un temps incroyable, mais il faut dire qu’ici, fin octobre, c’est la fin du printemps.

Nous entrons comme des clandestins dans le victoria, Nous avons utilisé une route de traverse afin d’essayer d’éviter la douane d’entre les différents Etats qui nous interdit formellement de transporter certains produits, comme ces pommes planquées dans la Glacière.
Mon budget diminue doucement et je souhaite trouver un emploi avant une semaine, au-delà je devrais penser à serrer ma ceinture d’un cran supplémentaire. C’est donc à chaque ville que je me renseigne sur les différents postes à pourvoir. Le travail ne manque pas en Australie. Je fais donc la fine bouche sur les temps partiels, ou les emplois de fast Food et de serveurs. Nous approchons de Bairnsdale.
Cette ville est répertoriée dans un autre de nos guides comme une ville agricole ou regorge une quantité de poste de ramasseurs de légumes. Pour la plus part ce genre de travail est correctement paye et il est souvent possible d’être héberger par le fermier.
Atteignant le seuil des 100 dollars je consulte notre site d’emplois pour vagabonds travailleurs (gumtree.com.au) et y découvre un emploi ou nous pouvons être loges. Nous posons notre candidature et 24h plus tard John nous répond par l’affirmative en nous demandant de commencer dans 2 jours avec les paies correspondant aux différents produits que nous serons amenés à récolter. Nous acceptons.

C’est au 51 Howitt street que nous devons nous rendre afin d’y rencontrer Paula qui nous installera.
Paula est vietnamienne. C’est dans son jardin que nous installerons Elliott. Derrière sa maison, colle à la clôture de ses voisins de gauche se trouve un couloir couvert de tôles. De nombreuses valises, boites, tas de linges jonche le sol contre la maison de Paula. Un frigo rouille, débordant de bouffe (périmée ?) planquée dans des sacs plastique du supermarché d’à cote, semble être sur le point de rendre l’amé. Derrière lui, 3 plaques, noires de crasse et de graisse, reliées a une gigantesque bonbonne de gaz. Et enfin au fond de ce couloir glauque, le garage. C’est ici que s’entassent les autres travailleurs. A notre arrives ils sont 4, à notre départ ils seront 8.




A notre arrivée, nous faisons connaissance avec les travailleurs. Sam, le plus anciens y est depuis 3 mois il vient de Jordanie, max un thaïlandais, deux estoniens et un maltais. Ces 3 derniers partent dans deux jours. C’est autour de quelques bières et d’une chicha qu’ils nous parlent du boulot. Il y a des brocolis, des choux et des laitues à ramasser. Le travail ce fait au rendement, a la corbeille. En fonction des produits les prix diffèrent. Ce même soir deux amis français (Frank et Aurélien) fraichement arrives en Australie nous rejoignent.

Commence donc une période de travail intense qui durera un peu plus d’un mois.
Je suis affecté à l’équipe des choux. Départ le matin à 5h30 pour le champ ou nous apprenons le nombre de corbeille à remplir. Au début de matinée nous récoltons généralement les laitues, puis nous passons aux choux. Nous bossons un peu plus de 8h par jour en moyenne, le travail est pénible, toujours courbes et éreintés à la fin de la journée. Il me faudra plusieurs semaines pour prendre le pli et me faire entendre que je suis un bon ouvrier. Nous touchons environs 100 dollars par jour et nous payons 25 dollars par semaine l’hébergement.
Le travail fini nous nous retrouvons autour d’un bon diner et de plusieurs verres de vin local. Avec Frank et Aurélien avec qui le courant passe très bien nous décidons de continuer à voyager ensemble, vers la Tasmanie aussitôt que nous nous serons suffisamment renfloues financièrement.

Mon objectif est de quitter l’endroit quand mon compte aura atteint les 3000$.  Celui-ci sera atteint début décembre, comprenant mon billet aller-retour par le ferry qui nous mènera à la Tasmanie ainsi que le renouvellement de mon Visa d’un an en Australie.
Je suis soulage que celui-ci ait été valide. Je suis autorisé à rester sur le territoire australien jusqu’en février 2013. Je peux à nouveau imaginer mes plans de routards pour le temps qui me reste en Australie.

Le 6 décembre nous quittons Paula pour Frankston ou nous profiterons de la plage en dormant 2 nuits sur un parking. Nous partons dans l’optique d’une dépense minimum afin de profiter de l’ile jusqu’aux fêtes de fin d’année.
 Nous ne profiterons pas de Melbourne, pourtant réputée comme étant l’une des villes les plus agréables au monde, trop presses pour partir vers de nouvelles aventures. Il faut dire que l’immobilisme de l’emploi commençait déjà à me peser.
 C’est donc à bord du «Spirit of Tasmania» que nous célèbrerons d’une bouteille de vin local notre départ.

Bonne fêtes à tous

vendredi 14 octobre 2011

Du Western Australia a Sydney Via la NZ



Bonjour tout le monde
  
Mes Parents sont venus me rejoindre la dernière semaine du mois de Juillet, pour l’anniversaire de Mon père. Nous avons passé quelque jours ensemble avant que je ne doive reprendre mon travail au Caravan Park et qu’ils ne décident de partir voyager un peu en Australie de leur cote.

Clément est reste travailler avec moi. 
Au bout de trois jours celui-ci a mis en lumière les conditions de travail auxquelles je me pliais chaque jour. 
(12h de travail en moyenne, entre 30 min et ¾ d’heure de pause déjeuner, 35-40 C de temperature).
C’est donc sur un coup de tête, et aussi après m’être un peu fait ennuyer par un de mes collègues que je décide de démissionner. 




Le lendemain je suis sac sur le dos sur la route avec Clément à faire du stop pour rejoindre Yohan reste à Kununurra. 
Un couple d’allemand nous prendra dans sa voiture pour nous amener directement en Ville après quelques heures d’attente sur le bas cote. A ce moment-là nous n’avons qu’une vague idée de l’endroit où se trouvent nos parents, notre objectif est de les rejoindre pour leur faire la surprise de ma présence, pour le reste de leur séjour en Australie.

Nous resterons deux nuits à Kununurra afin de passer un peu de temps avec Yohan, mon premier compagnon de voyage en Australie, puis nous partirons en directions de Katherine. Il n’aura finalement pas été très difficile de retrouver nos parents qui etaient en vadrouille dans le parc national de kakadu. Clément doit prendre son vol retour au départ de Cairns plusieurs semaines après le départ de papa et maman. Nous prenons donc un bus en direction de cette ville afin que j’y passe des vacances bien méritées et que mon frère se trouve un petit boulot au black pour se faire quelques sous avant son retour en France.

A Cairns nous prenons la même auberge de jeunesse que mes parents, ils arriveront quelques jours après nous et nous y passerons une semaine ensemble. Aussitôt arrives à l’auberge je remarque un panneau qui indique que l’établissement recherche  une personne (homme de préférence) pour aider à faire le ménage. Je me propose aussitôt et obtiens le poste. 2h de travail en échange de l’hébergement. Je ferais ce job aussi longtemps que doit durer mon séjour sur place. Au bout d’une semaine de recherches Clément trouvera un poste dans un restaurant pour quelques heures pour appâter le client. Le séjour à cairns est très agréable. Nous devenons très vite amis aves des voyageurs de toute sorte (Marie, Coralie, Ashley Français ; Aeden Néozélandais et un hollandais dont j’ai déjà oublié le prénom) Nous préparons notre bouffe ensemble et passons des soirées à jouer aux cartes et a boires quelques verre. Une douce et excellente expérience.

Avec Clément, nous prenons toute de même le temps de faire un tour A cape Tribulation ou nous profitons de la jungle, et de la plage et sa faune, puis notre première séance de plongée sur la grande barrière de Corail. Celle-ci nous laissera une expérience unique (parlez en a Clem, il fera des envieux)



Enfin arrive le 10 septembre, date de mon départ pour la nouvelle Zélande. J’y retrouverais Marine (amie de l’école de tourisme) ou nous aurons bien du mal à supporter l’équipe de France de Rugby.
Nous passerons un peu plus d’une quinzaine de Jour en Nouvelle Zélande. A mon arrivée a Wellington Je retrouve Remi (un ami de Cachan) accoude a une table, une pinte a la main dans son bar quotidien.
 Nous ne passerons que peu de temps ensemble mais il est toujours agréable de retrouver des amis au bout du monde. 

Le lendemain nous partirons  pour Auckland, en bus, Pour y retrouver des amies de Marine qui nous font découvrir la ville et les pubs en nous hébergeant. Notre excursion la bas ne sera que de courte durée car Marine nous aura degoter un séjour chez un couple Gay Américain qui vit en nouvelle Zélande depuis bientôt 8 ans. Nous sommes loges nourris blanchi en echange de 4h de travail le matin. Objectif nettoyer la maison et le jardin (immense et magnifique) CJ et Jared, sont  vraiment très sympathiques. Chaque jour ils font leur maximum pour que notre séjour chez eux soit des plus agréables et le courant passe bien. Nous nous occuperons un petit agneau sauve après le décès de sa mère, nous nous promènerons au bord de la rivière qui borde leur propriété, nous regarderons de films ensemble, participerons a l’après-midi « fabriquons des saucisses » avec leurs amis en buvant du bon vin accompagne de rillettes faites maison ! Un vrai régal et une pointe de nostalgie envers la famille sarthoise (bisous)

Nous les quitterons pour nous rendre à nouveau à Wellington pour assister au Match Argentine –Ecosse, moi en grand supporter de l’Ecosse qui perdra d’un point seulement (!)

Jared et Cj nous arrangerons notre week end chez leurs voisins retraites qui eux aussi avaient besoin d’un petit coup de main dans leur Jardin. Nous aurons vu la nouvelle Zelande d’un autre œil, principalement dans le Waiparara une région viticole renommée dans laquelle a été élus le meilleur Pinot noir de l’année passée.




Nous repartirons le Cœur lourd d’abandonner Jack (notre agneau)  pour de nouvelle Aventures en Australie au Départ de Sydney.


Bisous à vous

jeudi 28 juillet 2011

Ça bosse Ça bosse


Bonjour a tous.

Cela fait un petit moment que je ne vous ai pas écrit, et je m’en excuse. Il faut dire qu’au moment de mon départ du Caravan Park, Colin le gérant, me prie de considérer son offre de revenir ici à installer et organiser le Caravan Park pour un salaire plus élevé.
C’est donc après une semaine de break a Kununurra ou je retrouve Marine, que je décide de Retourner travailler au Bungle Bungle. Le site est classé au patrimoine mondial de l’humanité depuis 1983. Nous organisons des tours en bus à la journée. Pour nos client âgés ou ceux qui ne possèdent pas de 4x4 pour traverser les 50 km qui nous séparent du site. Nous avons aussi des survols en hélicoptère  de 30 à 40 minutes ainsi qu’un « station tour ». Ce dernier consiste à monter dans un 4x4 conduit par Colin à travers l’exploitation fermière. C’est une traversée sportive ou l’on sort des pistes pour s’enfoncer dans le bush sauvage.


Cet emploi est intéressant pour le Cv (plus varié et plus intéressant que le Fruit picking). Démarrer un projet  touristique à partir de rien est un véritable Challenge, mais au moins je n’ai pas à me plaindre car même si je travaille 7/7 j mon salaire net est deux fois plus élevé que ce que je gagnais en France… D’autant que la ville la plus proche est située a 60km de mon lieux de vie et de travail je ne dépense pas le moindre sous pour la bouffe et le logement. Le seul Hic est que ce travail n’est pas reconnu dans la liste des emplois qui pourrait me permettre d’obtenir mon second visa de travail en Australie.

C’est donc la veille de mon anniversaire que je me confie à la femme de mon patron. Je lui explique que  ce projet de Caravan Park m’intéresse que le bouche à oreille fonctionne bien, que nous sommes de plus en plus souvent complet et que d’autres idées de tours sont en train de se mettre en place. Je lui fais donc partager mes envies de professionnel du tourisme à participer à plus long terme à ce projet, l’année prochaine. Le lendemain Colin m’annonce que mes feuilles de paie passerons via l’exploitation fermière afin que mon temps passé ici soit comptabilisé dans les 88 jours obligatoires en travail fermier. Cette magouille me permettra donc de renouveler mon visa avant le mois de février pour continuer à profiter de l’Australie. Aussi après avoir annoncé cette bonne nouvelle, Colin me demande si je connais les salons du tourisme en France…

Ba oui c’est mon métier dont on parle la, Lui répond-je.

Parfait me répond-il. Si tu ne changes pas d’avis, tu pourras présenter notre projet à Paris l’année Prochaine…

Bon, l’expérience m’a appris qu’il faut se méfier des belles promesses d’un patron, mais pour le moment l’avenir me semble aussi radieux qu’il fait chaud en Australie.

jeudi 7 juillet 2011

Introduction au shamanisme


...

" Tu ne l’as jamais connu, mais ton grand-père était un grand chaman. 
Il était craint et respecté par notre tribu ainsi que les tribus voisines. Il ne craignait pas de siffler pour attirer les esprits à lui. De nombreux rubans Ornaient son Del. Preuves irréfutables que les Hommes qui le consultaient en étaient satisfaits.

Les Esprits l’ont emporté avec sa fille ta mère, le jour de ta naissance. Ils ont  été cléments depuis car le lait de jument n’est jamais venu à manquer, les hommes ont trouvé le gibier quand leurs ventres étaient vides, leurs chevaux ont toujours trouvé de verts pâturages pour rester forts et vigoureux.
Mais j’ai remarqué mon fils tes nuits agitées depuis quelques lunes. Tu gémis de plaisir car elle te séduit et te fait l’amour dans tes rêves. Elle t’appelle pour que tu te donnes à elle. Il est temps mon fils que tu prennes ta décision de devenir chaman ou non.
Si tu refuses je te chasserais de mon clan afin de préserver les miens du courroux de la nature. Si tu acceptes, tu ne vivras plus vraiment avec nous car tu seras craint et sans doute seras tu ivres du petit matin au crépuscule pour te donner à l’esprit de la nature. "

- J’accepte O mon père. Et sache que j’ai pleinement conscience de la malédiction qu’est la vie d’un Chaman.

"Soit. Il te faudra trouver une femme au plus tôt. Elle te servira l’airag, la vodka et le tabac selon tes besoins lors des transes, quand ton esprit partira interroger ceux de la nature. Il te faudra une femme qui sache comprendre l’ancien dialecte que tu utiliseras parfois pour communiquer. Il te faudra une Femme qui puisse interpréter tes gémissements et grondements pour les personnes qui seront venus te consulter.
Ta grand-mère te servira d’assistante pour ta première transe. Nous ferons venir le chaman de la tribu des Merkit qui voyagera à tes cotés afin que tu ne sois pas emporté par les esprits malveillants. Il t’aidera à la trouver, te fera te changer en cerf pour l’appâter puis en loup pour la dominer. Ensuite, tu découvriras tes deux esprits protecteurs qui toujours voyageront à tes cotés et qui te guiderons quand ton esprit devra vagabonder trop loin. Ce seront eux qui t’enverront les signes dans le monde des humains."

"Laisse-moi à présent te donner de l’airag pour célébrer ta sage décision."

Gamba sorti alors de sa Del une outre pleine du lait de sa jument favorite et rempli le fond d’un bol. D’un pas solennel et décidé, il sorti de la Yourte (en évitant que ses bottes ne touchent le seuil et qu’aucun de ses bras ne se tiennent à l’encadrement de la porte toujours dirigée vers le sud). Dehors, son fils à ses cote, il trempa son index dans ce breuvage sacré et, d’une pichenaude lança quelques gouttes en direction du saint ciel, Tengri le loup du Tonnerre, une seconde fois pour la sainte terre nourricière, une troisième fois pour les somptueux paysages mongols. Enfin il porta son doigt encore humide à son front et remercia silencieusement les esprits qui avaient depuis des siècles protégé son clan.

...

dimanche 15 mai 2011

Le Western Australia


Bonjour a tous.

Nous sommes donc parti de Carnarvon le 23  avril dans l’espoir d’arriver a Broome le 25. 
A 120Km/h sur la route du Northern Australia le paysage jaune-ocre semi désertique défile devant nous. Nous arrivons peu de temps avant la tombe de la nuit dans la ville de Karratha. Nous achetons de quoi diner, puis partons à la recherche d’une auberge de jeunesse ou passer la nuit. Manque de bol, elles sont toutes complètes…  
Un mec nous prévient que les caravans Park sont plus cher qu'une auberge… Soit, nous dormirons dans la voiture. En route pour trouver un endroit ou se garer nous apercevons un Van de backpackers (français) qui nous expliquent qu’il est illégal de dormir dans sa voiture ou de faire du camping sauvage, même si tous les voyageurs le font (pas vu pas pris). Ils nous indiquerons plus tard l’endroit ou eux même se sont installés depuis un mois sans que qui que ce soit les ai virés.
Nous y passerons donc la nuit à boire et à jouer aux cartes avec ces compagnons d’un soir.

Nous reprenons la route tôt le lendemain matin et se sera vers la mi-journée que François arrêtera la voiture, au milieu de nulle part.  Nous avons crevé.

Changement de roue rapide, l’inspection d’autres roues nous apprend  que la seconde roue arrière est en mauvais état. Il va nous falloir nous arrêter à Port Headland pour trouver un garage. 
Le moral chute du coup un peu, car il va falloir acheter des nouveaux pneus pour continuer notre trajet. 
Arrivés en ville nous constatons que nous sommes en plein week end de pâques, tous les garages sont donc fermés. Nous décidons donc de rester dans cette triste ville industrielle, vidée de ces habitants partis sur les fantastiques plages du western Australia. Nous trouvons alors un camping pas cher installé à cote de l’aéroport… 


Avec tous les magasins fermés  nous commençons à nous ennuyer ferme à chercher des activités pour nous occuper. Même le magasin a bières au nom pourtant évocateur (last chance, dernière chance) ne vends plus d’alcool pour oublier nos tracas. Nous squattons donc la piscine toute la journée.  Fermement décidés à partir le plus tôt possible nous arrivons au garage le plus proche qui aura vendu ses dernières roue au client précèdent. (!) 
Nous faisons donc le tour des garages, nous trouvons les roues mais le manager nous explique qu’il doit  rattraper le travail du long weekend et qu’il ne pourra s’occuper de notre cas qu’à partir de 15h…

Il est alors 7h…

Nous décidons donc d’acheter les roues et nous tournons dans les zones industrielles espérant qu’une bonne âme nous laissera utiliser leur machine pour changer nos pneus. Personne ne répondra positivement à nos regards désespérés…
Finalement nous attendrons dépites dans la voiture, devant un garage, en espérant qu’il nous fera passer plus tôt. Ce sera le cas, à 12h30 nos roues sont posées, gonflées et nous reprenons la route la musique à fond dans la voiture, trop pressés de quitter cette ville qui nous aura porte la poisse.

Nous arrivons a Broome le lendemain. Nous nous installons au Last Resort (piscine, barbecue, diner offert le jeudi, compétition de billard le vendredi) On peut dire que nous ne sommes pas déçus d’arriver. Les backpackers d’ici sont nombreux. Tous ont un boulot, et il faut apparemment attendre plus d’une semaine avant d’en trouver un sur place. La saison de la cueillette des fruits commence fin mai a Kununurra. Nous essaierons donc de trouver quelque chose en moins d’une semaine afin d’arriver suffisamment tôt pour la saison ou il est apparemment très simple de trouver un emploi saisonnier. De plus je dois retrouver Marine le 24 dans cette Ville.

Une semaine passe et nous ne trouvons rien, on nous fait miroiter quelques bons plans mais tous débouchent sur un refus ou une impossibilité de dernière minute.

Pas de regret, nous prenons le bus pour arriver à Kununurra le lendemain matin. 
Nous trouvons un Backpack rempli d’asiatiques et incroyable coincidence la plupart étaient dans la même auberge que nous a Carnarvon. Nous passons notre première journée à appeler la liste des fermes et des bars- restaurants de la ville, que nous a procuré la gérante du Croc Backpacker. 
Aucune réponse positive… 
Nous trichons sur nos Cv en racontant que nous avons fait tous les boulots possibles et inimaginables afin d’être sûr de se faire embaucher, puis nous allons a l’agence d’intérim de la ville qui « aide » les voyageurs à trouver du boulot. 

Notre Cv est mis en ligne, Merci. 
On vous rappellera.

Le lendemain nous faisons un tour en ville pour demander directement aux commerçants ou aux fermiers. La réponse est unanime, la saison n’a pas encore commencée il va falloir attendre un peu.
Le soir sur le panneau des petites annonces de l’hôtel apparait ceci :

Besoin de 2 ouvriers pour travail dans le bush.
Vous devez avoir votre tente.
100 dollars par jours pendant  10 ou 15 jours.

Aussitôt nous appelons Colin, qui deviendra notre futur patron. 
Notre entretien a lieu le soir même, et nous partons le lendemain matin à 5h pétante. Deux heures plus tard nous arrivons au Caravan Park des Bungle Bungle. Nomme d’après le parc national situe à cote. L’endroit n’est pas encore ouvert et si nous avons été embauches, c’est pour tout installer. Nous montons donc les tentes africaines, nous raclons les sols du bush pendant de longues heures, nous creusons des tranchees pour les tuyaux d’eau et câbles électriques, nous déplaçons des objets de décorations d’un endroit a un autre, nous cuisinons  parfois… de 6h à 17h, 17h30. L’avantage c’est que nous ne dépensons pas un centime pour nos repas, le logement, ou notre linge.
Il y a beaucoup de travail ici et le propriétaire du terrain est un fermier. Notre patron nous a dit qu’il serait possible de faire passer notre travail ici pour un travail dans une ferme. Celui la étant nécessaire pour renouveler notre Visa pour une année supplémentaire.

Bisous a tous et a  bientôt.

samedi 16 avril 2011

Les bananes, c'est la santé


Bonjour bonjour.

Gnaraloo nous a permis de découvrir une partie cachée de l’Australie, les locaux nous ont appris qu’ils souhaitent garder l’endroit dissimulé aux yeux des touristes, pour sa tranquillité. Néanmoins nous nous sommes décidés à quitter l’endroit car le salaire ne nous convenait plus pour le nombre d’heures que nous faisions par jour (en moyenne 10h). De plus Yohan n’en pouvait plus de récupérer les pires jobs possibles, comme creuser des fosses en plein soleil à 40 degrés, ou encore à nettoyer les fosses septiques (on peut le comprendre). Il est donc parti quelques jours avant moi afin de faire du repérage dans la ville de Carnarvon. Les voyageurs de passage nous ont expliqué que l’hôtel pour backpackers nous mettait en relation avec des fermiers recherchant de la main d’œuvre bon marché.

A mon arrivée dans l’hôtel je m’inscris donc sur une liste d’attente pour avoir un boulot. Celui-ci est rempli à 80% de Français. On se croirait dans une colloc : tous dans la même galère, recherchant du boulot dans ce coin perdu d’Australie. Dès mon premier soir la patronne m’en trouve pour deux jours à 25$ de l’heure. Autour de moi les gens me dise qu’il s’agit d’un bon plan. Malheureusement mon employeur n’avait besoin de nous que pour ces deux jours où, un italien et moi avons nettoyé son jardin.

Pendant 5 jours je n’aurais rien. Yohan me dit qu’il faut se mettre dans les bonnes grâces de la patronne pour qu’elle nous trouve un emploi. La plus part des backpackers autour de moi cherchent également. En discutant avec eux je m’arrange pour grimper dans la voiture de François et de Sylvain, ils comptent faire la tournée des fermes. Des 7h du matin nous sommes partis et devant la plus part des exploitations les panneaux « No job no entry » m’inquiètent… je commence à être sur le fil du rasoir. Mes deux compagnons m’expliquent que le fermier laisse les panneaux et qu’en général il faut quand même aller voir. Au bout de 8h et après avoir visité une douzaine de fermes, on nous offre un poste. Nous commençons le lundi suivant (18$ de l’heure).
Il s’agit d’une plantation de bananes, la troisième plus grande de la région. Nous aurons autant de boulot que nous le souhaitons. Le travail se divise en plusieurs étapes :


- Pulling sukers, nous arrachons  à la main, les bananiers qui poussent comme de la mauvaise herbe dans les champs, afin de laisser de la place et de l’eau aux plus grands.
- Trashing, équipé d’une machette aiguisée comme une lame de rasoir nous coupons les feuilles mortes autour de nos bananiers. Utiliser la machette est rigolo au début, mais 8h par jour cela commence à devenir aliénant.
- Seeding, on plante du basilic dans un champ voisin. A  mon sens le plus difficile des travaux qui nous a été donné. Mettre les graines de basilic à la main dans un champ immense par 35 degrés minimum toute la journée…
- Et enfin, le picking.  Petit coussin posé sur l’épaule le régime de bananes enveloppé dans un plastique, déposé sur notre épaule, le fermier tranche le sommet du régime pour que nous le transportions jusqu’à la remorque (un régime de banane fait entre 30 et 70kg)
 Autant vous dire que le soir c’est une douche, un yaourt et au lit !
De plus je n’ai pas mentionné le fait que les plantations de bananes sont extrêmement humides et grouillantes d’animaux de toutes sortes (pas de serpent, rassurez-vous). Mais il n’est pas rare qu’une tarentule vous grimpe sur la jambe (inoffensives mais effrayantes), les mouches vous tournent autour toute la journée, et les sauterelles vous rappellent à chaque instant que sauter dans tous les sens c’est très amusant….
Mis à part le boulot il n’y a pas grand-chose à faire dans cette ville. L’animation se passe le week end à l’hôtel, ou chaque petit groupe achète en commun son pack de bières ou son cubi de mauvais vin bon marcher, pour boire chaque vendredi et samedi soir. Parfois il y a un dîner d’organisé, les participants donnent quelques dollars aux cuisiniers. L’ambiance est vraiment agréable ici.
Néanmoins nous allons profiter de la voiture de François pour partir le samedi 23 avril pour Broome. Au bout d’un mois dans cette ville l’appel du voyage nous titille à nouveau et même si nous ne roulons pas sur l’or nous tentons notre chance ailleurs.
De plus, à discuter avec les autres voyageurs on en apprend plus sur les saisons des récoltes et il semble qu’à la fin mai Kununurra  ou Darwin auront beaucoup de postes à pourvoir.
Quoi qu’il en soit je ne planifie plus aussi loin et le voyage en Australie semble se préparer beaucoup à coup de décisions spontanées et de rencontre agréables.
A bientôt

vendredi 11 mars 2011

L'Asie c'est fini

Bonjour  à vous !

De retour à Bangkok il ne me restait plus que quelques jours avant de prendre mon Vol pour Singapour. 
Je quitte alors la Thaïlande nonchalamment pour la pointe de l’Asie du Sud-Est. Mon ancien Compagnon de Voyage Sho, établi dans cette ile-cite m’a recommandé plusieurs hôtels « pas trop Cher » je passe alors de 1 voire 2 dollars, à 16 !

Fini a présent les jungles bruyantes. 
Fini les autocars branlants, les cascades impressionnantes, les villages perdus. Me voici de retour dans une autre Jungle, celle des businessmen. La ville n’a pas grand-chose d’attrayant. On y trouve ce qu’on veut, car située a la croisée des chemins entre l’inde l’Asie et l’Australie. On y rencontre des gens de tous les horizons venu ici pour faires des études, ou monter un business. J’y achèterais Mon PC pour l’Australie et gouterais des plats des régions dans lesquelles je ne me suis pas rendu.  Sho et moi iront boire quelques bières avant mon départ, le prix étant le triples de ce que je pouvais m’offrir auparavant… Et il parait que l’Australie est chère, il me faudra réévaluer mon budget…

Je m’envole donc pour le pays des kangourous. 
Quand je mentionnais cette destination autour de moi, tout le monde m’en parlait comme le nouvel eldorado du voyageur a cours de moyens. A présent que c’est mon cas je vais pouvoir mettre ces dires a l’épreuve.
Je retrouve Yohan a l’aéroport, il m’y attendait car mon avion n’atterrissait que 20 minutes après le sien. Nous nous rendons chez sa cousine qui est installée à Perth ou nous allons passer 2 semaines à mettre nos documents en ordre et a faire le point sur nos envies.
Ces deux semaines furent très difficile pour moi, Il fallait me réadapter après 9 mois de totale liberté a m’enfermer a nouveau dans un monde civilise a l’occidentale. Reprendre donc les vieux réflexes, ouvrir un compte en banque, se déclarer pour récupérer les taxes, acheter une carte Sim, une clé Wi-Fi, rechercher du boulot, regarder les prix pour un van etc…

Yohan et moi nous nous sommes vite rendu compte qu’il nous serait très difficile de trouver du boulot dans une ville comme Perth. Les backpackers vont et viennent partout dans les rues. Et bien évidemment tous cherche du boulot. Nous allons dans une agence de recrutement ou chaque matin les offres disponible se découvrent a la criée… Le plus souvent il faut savoir manœuvrer une moissonneuse batteuse, avoir une voiture, être une fille ou un chef cuisinier. De plus il semble que l’agence ou nous soyons tombe regarde les français avec méfiance : vous n’allez pas vous mettre en grève chez nous ?...  
De toute évidence nous n’étions pas tombe sur une bonne agence, et matins après matins nous avions de plus en plus l’impression de perdre notre temps. Tant et si bien que nous décidons de nous renseigner sur le woofing (quelques heures de travail non rémunéré en échange des repas et du logement) peut être que sortis de la ville nous aurons plus d’opportunités ou rencontrerons nous d’autres employeurs sur la route. En tout cas il ne nous plait plus de rester dans une ville fourmillante.

Nous trouvons donc un endroit, Gnaraloo, perdu au milieu de nulle part sur la côte ouest de l’Australie à 150 km au nord de Carnarvon. Nous travaillons 5 heures le matin et il nous est possible de faire des heures supplémentaires l’après-midi pour nous faire de l’argent de poche. Le salaire n’est pas incroyable mais nous ne faisons aucune dépense. Des kilomètres de plages désertes s’offrent à nous avec une eau tiède et incroyablement claire. Nous nageons en compagnie de requins, tortues de mer, raies et poissons multicolores au milieu d’un récif de corail au couleur chatoyantes.
L’endroit où nous travaillons est vaste et il n’est pas rare de prendre le 4x4 pour se rendre d’un point à un autre. La dernière fois j’y ai vu mes premiers kangourous qui boxaient. Mis à part les moustiques qui nous harcellent chaque nuit, le cadre est magnifique.

Bisous a tous

mercredi 2 mars 2011

Was that fleeing ?

I can’t sleep, my mind is running.
The question was tried to be answered... so many times, but never really asked. 
So how come did I needed to flee ? 


I wanted freedom, found it.

I wanted change, got it.
I wanted to be the own architect of my life. Now I have to build it up on my own.
I wanted solitude. Got that more than ever… 
I was looking for strength, wisdom, humility, knowledge, fortitude. I’m still looking for more, and always will be. 
I think, I hope. 
I was so scared to be stuck in a life that looked nice but wasn’t to me, you know the ready- made one that sound so obvious to everyone, so much that you get scared of every tiny little change that might happen. I know it’s already been said so many times, but nothing happens in life but you. So if you don’t want anything to happen to you, fair enough. Stay home and do nothing as long as you are happy. Otherwise you’ll have to take some risks. The Problem is that we learn to be scared, we have to be cautious all the time, people must think about their future about what their life is going to be. For sure you can be happy doing all the planning stuff you were taught for so long, and of course you can have the best time of your life doing that. But that just don’t apply to me at all. 
Let me explain. 
I always had to make the best choices as a kid to make my parents happy and proud. It didn’t work very well because I was not taking the decisions for myself. I always wanted my friends to like me, to appreciate me because I wanted to be a best friend. It worked well as that came from me but the thing is that I was behaving for them. So where was I? How could I identify myself as I was pretending always, to everyone? And I learned to be scared like everybody else. 
It was only when I was travelling that I realized, even as a kid, that It was abroad that I could reveal myself to me and others, it was abroad that I realized that things were quite easy and simple at home. And It was abroad that I understood that the present you live design the future you’ll have.  Like everybody else, all I want is happiness and become someone with a good fortune.
So I’m taking it.

mardi 8 février 2011

De Chiang Mai a Bangkok en passant par l'Issan


Bonjour, bonjour.

Comme je vous en avait parlé dans mon mail précédent, j'ai délaissé le Sud de la Thailande, ses plages et Îles fantastiques pour m'enfoncer dans les terres de l`Issan au Nord Est du pays.

C`est donc le 3 janvier 2554 (haaa oui j'avais oublié de vous prévenir, j`ai fait un bond de 543 ans dans le futur en arrivant en Thailande), que nous quittons Chiang Mai. 
Direction Loey pour nous rendre dans le parc naturel de Phu Kradong. C'est au petit matin que nous arrivons a l'entrée du Parc. Nous y laisserons nos affaires superflues et partirons a l'ascension de ce plateau. Un trek de 5 km accompagné d'un dénivelé de 1500 mètres. Nous ne sommes pas seuls a grimper, apparemment le site est très prisé des étudiants Thais qui se rendent par classes entières pour y camper (comme nous) quelques jours.

C'est dans ce parc que je verrais mon premier éléphant sauvage. 
Sur les chemins de randonnées des panneaux nous indiquent qu`il ne faut pas sortir du chemin et qu'il n'est pas conseille d'en emprunter certains après 15h... Gare aux éléphants sauvages! 
Pour l'apercevoir donc, nous avons escaladé  un rocher qui était pose en plein milieu du sentier. Ce fut de son petit sommet que je l'aperçu, surtout grâce au zoom puissant de mon appareil. 
C'est également dans ce parc que je vis un levé de soleil impressionnant.

Depuis le bord du plateau, nous distinguons a l'orée du jour la plaine, qui s`étend a nos pieds. Découpée ça et la a l`horizon, par des pitons rocheux elle est encore recouverte de l'épaisse brume de la nuit qui nous semble être un immense manteau neigeux. Il se réduit comme une peau de chagrin a mesure que la lumière du matin se fait plus forte. L'astre rose-feu se distingue enfin d'entre les nuages lumineux. Progressivement, il sort des monts lointains et nous percevons en contre bas le chant des oiseaux. Le bonheur de sentir sa chaleur les fait s'exprimer tous ensemble. Alors, les rayons atteignent doucement les cimes des premiers arbres, séchant la rosée déposée a la faveur de la nuit. Des flopées de vapeurs s'élèvent ici et la de la foret. Jouant avec l`astre luisant a présent au dessus des cieux, elles sont tantôt jaunes, blanches, ou roses. Plus tard se seront tous les arbres qui se joignerons a l`évènement, et ce seront de véritables nuages d`or qui s'élèveront dans la douceur matinale, a un point tel, qu'il finiront presque par cacher leur soleil. Notre visibilité est soudainement réduite a une centaine de metres a peine. C'est dans une foret fantomatique que nous nous redirigeront vers le lieu de notre campement pour le petit dej'.

Un autre point fort de ce voyage fut notre séjour a Ban Kam Pia, loges chez l`habitant (Monsieur Bunloed) qui sera également notre guide pour aller voir les éléphants sauvages.
Nous nous sommes rendu en scooter dans le parc national et avant la tombée de la nuit, nous avons grimpé dans un arbre dans lequel était installe une cabane ou nous avons dormi.
Enfin pas tant que ça, parce que ces bebettes la sont plutôt bruillantes.
Tous les jours les moines du temple d'a cote déposent du sel et de la canne a sucre pour les éléphants et notre arbre était au beau milieux de leur garde manger.
Quelques heures après le couche du soleil, nous les avons entendu se déplacer dans la foret pour se diriger vers nous.
Ils étaient une dizaine au début.
Puis quelques heures plus tard sont arrivés les chef, les anciens, deux fois plus gros que ceux que nous avions vu au départ, et enfin des tout petits qui etaient encore maladroit sur leurs pattes.
Nous les avons donc regardé manger.
Nous nous sommes endormis, puis réveillés car un autre groupe arrivait pour se nourrir.
Plus tard dans la soirée ils se sont plus ou moins rassemblés pour se mesurer les uns aux autres. c'était véritablement impressionnant car ils n étaient qu'a quelque mètres en dessous de notre arbre. Le lendemain matin Bunloed est descendu sur le lieu ou s'était battus certains éléphants et ils nous a rapporte des poils.
Car un poil d'éléphant sauvage ça porte chance...

- C'est vrai ?

- Oui, me répond-il.
Une fois que j`étais dans la cabane j`ai vu un vieil éléphant se battre avec un plus jeune.
Ce dernier l`a tue... et le lendemain a l'endroit ou le vieux mâle etait tombe, j`ai récupéré un poil de cet éléphant et depuis je suis tous les jours plus chanceux et tout mes problèmes se sont résolus...

Enfin, les derniers points forts furent les nuits dans le parc national de Khao Yai. 
A 2 heures de Bangkok, le parc est immense (2168 km2) et c`est en bus que que nous nous faisons déposer a l'entrée. Le soucis, c'est que le site de Camping est en plein coeur de l`espace protégé. Alors nous faisons du stop et après quelques minutes un Pick up s'arrête et nous conduira a bon port en compagnie de 3 rangers. Le seul qui parle un peu francais nous parlera de la jungle qui nous entoure et aussi de son passe militaire en Irak sous les ordres de Sadam Hussein... 
Doit on croire tout ce qu'on nous raconte ?

Sur le chemin nous voyons des panneaux le long de la route :
Danger! Traversées d`éléphants.
Danger! Traversées d`animaux sauvages
Danger! Traversées de cobras

Tout d'un coup nous sommes moins rassure a l'idée daller camper... mais bon s'il y a un site c'est qu`on doit être a l'abri non ?

Et bien non !

Le premier jour ma tente s'est fait pillées et partiellement déchirées par de maudits singes qui ont eu le goût d'éparpiller tout son contenu tout autour. Mais bon je n'ai rien perdu et mon jeu de carte est au complet.
Je reste positif car il me sera sans doute possible de la réparer et les treks que nous ferons dans la jungle seront une véritable aventure.

La seconde nuit nous nous ferons réveiller a minuit par un ranger, vite vite il faut partir il y a un très gros éléphant a coté  !
Heu... quoi ?
Oui oui un gros gros éléphant il faut bouger la tente et allumer un feu !
...

Enfin le dernier jour alors que nous venions d'achever un trek de plusieurs heures dans la jungle, nous longeons la route en attendant une voiture pour nous ramener au camping. Une voiture arrive en face et a 10 mètres devant se dresse un Cobra menaçant la voiture qui nous passe a cote. Le cobra n'aura rien et la voiture non plus.

Par contre nous on se sera immobilise une bonne dizaine de seconde avant de décider de rebrousser chemin et d'espérer que la future voiture qui nous conduira au camping arrivera assez vite.

Nous sommes a présent a kanchanaburi non loin du tristement célèbre pont de la rivière Khwae érigé par les  prisonniers de guerre alors esclaves des Japonais pendant la seconde guerre mondiale.



Bonne journée a vous.