jeudi 28 juillet 2011

Ça bosse Ça bosse


Bonjour a tous.

Cela fait un petit moment que je ne vous ai pas écrit, et je m’en excuse. Il faut dire qu’au moment de mon départ du Caravan Park, Colin le gérant, me prie de considérer son offre de revenir ici à installer et organiser le Caravan Park pour un salaire plus élevé.
C’est donc après une semaine de break a Kununurra ou je retrouve Marine, que je décide de Retourner travailler au Bungle Bungle. Le site est classé au patrimoine mondial de l’humanité depuis 1983. Nous organisons des tours en bus à la journée. Pour nos client âgés ou ceux qui ne possèdent pas de 4x4 pour traverser les 50 km qui nous séparent du site. Nous avons aussi des survols en hélicoptère  de 30 à 40 minutes ainsi qu’un « station tour ». Ce dernier consiste à monter dans un 4x4 conduit par Colin à travers l’exploitation fermière. C’est une traversée sportive ou l’on sort des pistes pour s’enfoncer dans le bush sauvage.


Cet emploi est intéressant pour le Cv (plus varié et plus intéressant que le Fruit picking). Démarrer un projet  touristique à partir de rien est un véritable Challenge, mais au moins je n’ai pas à me plaindre car même si je travaille 7/7 j mon salaire net est deux fois plus élevé que ce que je gagnais en France… D’autant que la ville la plus proche est située a 60km de mon lieux de vie et de travail je ne dépense pas le moindre sous pour la bouffe et le logement. Le seul Hic est que ce travail n’est pas reconnu dans la liste des emplois qui pourrait me permettre d’obtenir mon second visa de travail en Australie.

C’est donc la veille de mon anniversaire que je me confie à la femme de mon patron. Je lui explique que  ce projet de Caravan Park m’intéresse que le bouche à oreille fonctionne bien, que nous sommes de plus en plus souvent complet et que d’autres idées de tours sont en train de se mettre en place. Je lui fais donc partager mes envies de professionnel du tourisme à participer à plus long terme à ce projet, l’année prochaine. Le lendemain Colin m’annonce que mes feuilles de paie passerons via l’exploitation fermière afin que mon temps passé ici soit comptabilisé dans les 88 jours obligatoires en travail fermier. Cette magouille me permettra donc de renouveler mon visa avant le mois de février pour continuer à profiter de l’Australie. Aussi après avoir annoncé cette bonne nouvelle, Colin me demande si je connais les salons du tourisme en France…

Ba oui c’est mon métier dont on parle la, Lui répond-je.

Parfait me répond-il. Si tu ne changes pas d’avis, tu pourras présenter notre projet à Paris l’année Prochaine…

Bon, l’expérience m’a appris qu’il faut se méfier des belles promesses d’un patron, mais pour le moment l’avenir me semble aussi radieux qu’il fait chaud en Australie.

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