mardi 8 octobre 2019

la maternelle nippone

Bonjour à tous.

Nous nous installons progressivement dans la routine quotidienne.
Chaque matin j’accompagne Léon à son arrêt de bus où nous y retrouvons deux mamans :
- Yurié, la plus jeune accompagne son fils de 2 ans. Son niveau d’anglais me permet d’avoir des conversations suffisamment élaborées pour partager avec l’autre maman ;
- Fuwaréiko habite devant l’arrêt. Sa fille, Nozomi est dans la même classe que Léon.

Tous les matins nous nous retrouvons pour discuter et échanger quelques mots en japonais, en anglais ou en français.

Chaque jour nous sommes bombardés de mails émanants de l’ecole pour nous informer de toutes sortes de choses :
- le bus est bien en route,
- le bus est bien arrivé à l’école,
- Le résumé quotidien de ce que les enfants ont fait à l’école,
- Les informations sur les différentes activités à venir,
- Le journal mensuel de l’école,
- Les photos des activités,
- Les fournitures qui doivent être changées,
- Le bus part de l’école.

Nous n’avions jamais été habitués à un tel suivi, que ce soit en France ou en Italie.

La scolarité est cependant très différente.

La rentrée s’effectue en avril et s’achève en mars. Léon est donc arrivé en cours d’année, et termine la dernière année de maternelle.
Il ne semble y avoir aucun programme officiel pour la maternelle. On n’écrit pas, on ne calcule pas. Aucun retard alors pour Léon en écriture japonaise.o
Soucieux qu’il puisse intégrer une école française ou italienne à notre retour, nous l’inscrivons au Cned pour qu’il puisse suivre les matières fondamentales (lecture, écriture, mathématiques et connaissance de soi et de son environnement). Je lui fais tous les soirs entre 1h et 1h30 de cours.

Les enfants de sa classe sont libres de jouer comme bon leur semble, dans la classe ou dehors, les sensei leurs donnent néanmoins des activités sportives individuelles ou collectives pour préparer un événement particulier. Toutes les activités semblent tournées vers la connaissance de soi, de son corps, des autres et de la nature.

Deux fois par mois un match de football est organisé. Les enfants doivent alors venir à l’ecole en tenue, avec leur gourdes. Il se sont entraînés, quelques jours par semaine à jouer en équipe.



Un événement sportif où sont invités les parents est réalisé à la fin du mois de septembre.
Un véritable show est en place, les enfants sont installés d’un côté, les parents tout autour de la piste improvisée sur l’herbe.
Surprise, l’évènement se déroule pieds nus.
Course de vitesse, courses d’obstacles, relais et démonstrations artistiques. Léon aura appris une chorégraphie sur une musique  hyper dynamique, des chansons japonaises, et à taper en rythme sur des bambous. L’événement durera trois heures.
Ce sera pour moi l’occasion de rencontrer d’autres parents parlant anglais dont Léon est amis de leur enfant.

Il aura également déjà été sensibilisé au danger du Japon en apprenant les consignes de sécurité en cas de tremblement de terre et en cas de typhon.

Une sortie mensuelle en pleine nature est également prévue.
Les enfants sont amenés en bus dans un lieu isolé près d’une forêt ou d’une rivière, non loin d’un abris pour les accueillir en cas de pluie.
Là, les enfants doivent aider par équipe au déchargement du bus, à l’épluchage et la coupe des légumes, la recherche du bois, la préparation du feu, son entretien, la vaisselle et le nettoyage de la zone…
On leur appris même l’ikejime, la technique traditionnelle japonaise pour tuer le poisson.

Nous constatons chaque jour que Léon se sensibilise à la nature, il observe les insectes, les attrape pour les observer et s’intéresse aux événements climatiques quand il entend parler de typhons par exemple.


vendredi 13 septembre 2019

Rentree japonaise

Bonjour tout le monde,

merci a vous de continuer a visiter le blog http://revazion.blogspot.com/

Après les célébrations du 15 août auxquelles nous avons pu assister dans notre quartier, Léon a pu commencer sa scolarité japonaise. 

Nous prenons donc le bus dès le lundi matin pour qu'il fasse ses 2h30 d'insertion.
Nous arrivons donc un peu avant 9h, nous nous déchaussons et un prof (Maeda Sensei) nous accompagne vers la classe des enfants de 5 ans. Il ne parle pas un mot d'anglais et je devine que les casiers qu'il me montre sont ceux de Léon et que parmi ceux-ci se trouverons ses fournitures scolaires, son pyjama pour la sieste, et ses vêtements de changes. Il m'explique que chaque jour a sa couleur de serviette lundi rose, mardi jaune, mercredi bleu etc... Et qu'une autre serviette sera a changer tous les deux jours, l'endroit  poser son manteau, son futon pour la sieste, etc. 
Évidemment Leon trop occupé à jouer avec les autres enfants et n’écoute rien je devrai lui rappeler les règles de l'école.


Lundi
Le premier jour c’est la grande confusion on n’ose pas me parler et ne sais si je dois rester à l’école ou rentrer pour ses premières 2h30.
On interpelle alors une maman qui sait parler anglais.

«  Mais que faites-vous au Japon sans savoir parler japonais ? » Me demande-t-elle d’emblée.
- Heu je suis arrivé il y a deux semaines... (Gimmi a break !)
- Dois-je rester ici ou rentrer chez-moi ? C’est le premier jour de mon fils qui ne sais pas non plus parler japonais...

On parle longuement en japonais.

Cette maman m’annonce, en me présentant sa fille, que je ferais mieux de rentrer chez moi car je vais gêner si je reste à l’école, et que les enseignants ne savent pas quoi faire de moi...
Biiieeen...

Doutant un peu des propos de cette personne je commence à me prépare avec une extrême lenteur, Léon me fait des bisous, je lui donne des derniers conseils pour que tout se passe bien, je profite de chacun de mes pas et c’est au moment de mettre mes chaussures que je salue la directrice si sympathique que j’avais vue à la réunion.
Elle me fait signe de ne pas mettre mes chaussures.
Que je dois rester dans une pièce : on ne sais pas comment se passera ce premier jour.

Ouf!

J’explique donc à Léon rassuré que je sera là si ça ne va pas.


Me voici donc à attendre 2h30 dans une pièce vide. Complètement vide. Pas de table, pas de chaise, il fait une chaleur étouffante comme vous le savez, et on m’apporte un ventilateur au bout d’une heure...
Je signerai des documents à même le sol utilisant Google trad pour me faire comprendre.

Léon est content il est allé à la piscine et s’est amusé sur un trampoline.

Mardi
2h30 d’école à nouveau.
On apporte les choses qui manque et on m’explique que certaines serviettes doivent être cousue d’une certaine façon. On me donne plus de détails sur la routine que doit respecter Léon le matin.
Vive la traduction instantanée !!!
Léon est déjà entrain de jouer et ne s’occupe déjà plus de nous.
Je rentre dans ma cellule ou j’ai le plaisir d’y découvrir le ventilateur et une table basse. Cette fois j’ai prévu le coup. Je vais écrire un article sur le blog !
Personne ne viendra me voir.
Léon aura passé une nouvelle journée à la piscine.

Mercredi
Cette fois Léon déjeune à la cantine.
Nous avons répété la routine et de petites filles aident Léon à prendre ses marques.
Je retourne dans ma pièce attitrée, impatient de découvrir ce qu’il y aura été installé de plus pour mon confort. Un tapis de sol !
Je peux renoncer à la chaise...
Cette fois je m’occupe en faisant de la couture pour que Léon puisse accrocher ses serviettes aux crochets. Je révise le points herbe et me fait surprendre par Maeda sensei qui voulait récupérer les documents qui lui manquait.
Malgré toute sa retenue il ne peut s’empêcher de marquer sa surprise de me voir coudre :
- HooOOoo ! You... you... ( il me mime la couture).
- Yes. ( je lui montre) is it ok ? Ok ?
- yes, hai, hai,  ok ! Et me demande : Mamma ?
Je lui souris amusé. Mamma work !
Il s’incline probablement devant mon immense talent de couturier et me laisse à mon bento pour ce midi.

Léon est toujours aussi content, ravi de se faire parfois comprendre par les maîtres et maîtresses quand il demande de l’eau en disant : Mizu.

Jeudi
De nouveau 4 heures d’école.
Léon veut déjà rester la journée entière et me demande quand il pourra prendre le bus tout seul.
Rien de nouveau dans l’école, je reste à attendre cette fois un livre m’accompagne. Aucun nouveau meuble pour mon confort.



vendredi
C'est le grand jour!
Journée complète à l'école.
J'amène donc Léon à l'arrêt du bus situé à 3 minute de notre appartement, devant le parking d'un particulier. Nous prenons garde a ne pas arriver en retard craignant l'hyper ponctualité japonaise.
Une maman accompagnée de son petit nous y retrouve.

Ho hayogo saimasu.
Je la salue en expliquant que je ne connais que quelques mots japonais. Ravie elle me répond en anglais. Nous entamons des presentations normal et enfin je peux échanger avec une personne du quartier qui me promet de m'apprendre le japonais et de me présenter ses amis.

Le lundi suivant je rencontrerai une autre maman, celle qui habite la maison de l'arrêt du bus, elle aussi adorable parlant moins anglais, mais désireuse de créer du lien.

Je sens bien qu'une nouvelle étape dans notre installation nippone est sur le point de naître.

mardi 20 août 2019

L’installation avant la reprise scolaire

Merci pour vos messages qui nous font toujours très plaisir. Je m’excuse de ne pas pouvoir répondre à chacun d’entre vous, et j’espère que ce passage vous plaira.

Après l’inscription de Léon à l’école, nous avons encore une foule de formalités administratives à remplir. Et c’est très généreusement qu’Atsushi Sensei (le responsable d’Alessia) nous propose de nous accompagner à la mairie pour faire office de traducteur. Dans sa voiture se trouve également  un collègue chinois en post doc qui vient d’arriver. Lui aussi doit remplir son lot de formalités. 
Je vous épargnerai toutes les étapes, mais en bref nous devons officialiser Léon et moi, notre arrivée afin d’obtenir le statut de résident. 
Nous devons prouver que nous sommes bien mariés et que Léon est notre fils. 
Nous devons nous assurer auprès de la sécu japonaise, et comme je ne travaille pas nous avons droits à des aides de l’Etat. 
Nous devons ensuite inscrire officiellement Léon au système éducatif afin que le coût de l’école soit calculé par les services de la mairie.
La plupart de ses étapes nous les ferons en une seule fois avec Atsushi, témoins d’improbables dialogues où l’employé de mairie s’adresse à nous en japonais pendant plusieurs minutes, et notre traducteur de répondre pendant plusieurs minutes également sans que nous n’ayons dit une seule phrase et de se tourner vers nous : 
« It’s complicated »
Et les deux de repartir dans leur conversation qui nous semble interminable, de nous faire remplir nos noms prénoms, adresses, numéro de téléphone et signature sur les documents qui nous sont présentés.
Ce jour là des papiers nous manquent et nous décidons d’y retourner seuls la semaine suivante cette fois armés de Google translate pour comprendre ce que nous faisons. À l’heure à laquelle je vous écris Léon et moi sommes officiellement résidents de la ville de Kanazawa, j’ai obtenu mon numéro de téléphone assez rapidement et il semblerait que nous soyons affiliés à la sécu japonaise. D’autres documents nous sont parvenus que nous devons encore traduire pour comprendre de quoi il s’agit et déjà nous devons nous rendre à la mairie pour une raison obscure.


Chaque fois que nous devons nous rendre au centre-ville nous en profitons pour faire une courte promenade pour découvrir notre nouvelle ville.
Proche de la mairie nous nous sommes rendu brièvement au Kenroku-en, auquel en tant que résident nous avons accès gratuitement les week-ends et jours fériés. Il fait parti des trois jardins les plus beaux du Japon. Réalisé au cours de l’ère Edo (1603-1868) ce jardin immense est fait pour s’adapter au cours des saisons, les arbres sont soutenus quand le poids de branches est trop lourd, des cordes sont installées avant les premières neiges pour éviter qu’elles ne se cassent. Nous avons hâte de découvrir les changements de saisons ici.


Rapidement nous sommes aussi passés dans le parc du plus ancien sanctuaire de Miwa de tradition bouddhiste où il est possible d’y laisser ses vœux. À l’entrée devant le temple un bloc de pierre est taillé pour contenir de l’eau et de longues louches sont laissées à disposition des pratiquants qui se lavent les mains, et se rincent la bouche, on s’incline devant le temple avant de s’avancer, on s’incline avant de quitter les lieux. Les voyant faire, Léon veut tout faire lui aussi.
Pour l’instant nous ne visitons pas beaucoup, nous ne faisons que des promenades. Nous avons le temps, nous devons nous habituer à notre nouvelle maisons, à notre quartier, et à la nourriture qui nous désarçonne parfois (glace aux haricots noirs ??), retrouver des habitudes de vie.


En rentrant dîner chez nous un vendredi soir après une séance administrative, nous entendons de la musique venir d’un parc.


Nous nous y engageons et découvrons une fête de quartier sur le point de commencer. Des stands de jeux, de brochettes et de bières sont en pleine installation ! 
Un homme nous fait signe de nous approcher et en nippon-glish, nous comprenons que nous sommes les bienvenus, qu’il y aura des jeux pour petits et grands et que tout s’achète par l’intermédiaire de bons.
Nous rentrons donc chez nous pour nous rafraîchir et nous changer.
Léon n’en peut plus d’attendre, le mot « fête » à été prononcé et il ne tient plus en place.
Nous y passerons bien 2h à regarder Léon courir dans tous les sens pour nous demander d’autre bons pour la pêche aux bonbons. 
Nous révisons nos nombres japonais en jouant au bingo avec nos compagnons de table. 
Des enfants font du karaoké sur la bande originale de Totoro.


Une autre fête un peu plus mystique cette fois aura lieu le soir du 15 août dans un autre parc près de chez nous. De la musique traditionnelle sort des écouteurs placés aux 4 coins du parc. 
Majoritairement des femmes en kimono, quelques hommes et peu d’enfants dansent en cercle autour d’une petite tour au sommet de laquelle une personne semble donner l’exemple.

Nous nous asseyons pour observer.

En retrait des tables on été installées et des hommes en kimono font de la calligraphie sur de grandes feuilles de papier. Tout le monde est très concentré mis à part les enfants qui courent avec Léon.

Un homme nous remarque et nous offre une bouteille de jus d’orange qu’il sort d’un immense bac à glaçons. Nous demandons alors de quoi il s’agit.
L’homme ne connaissant pas l’anglais nous répond simplement « Obon » et nous fait signe d’attendre.
Arrive un jeune homme qui essaie mal à l’aise de nous parler en anglais.
Nous comprenons alors qu’il s’agit de la fête des âmes. C’est à cette période que les morts sont honorés, et les danses sont là pour les divertir. 
Cette nuit là le typhon s’approche des côtes Est du Japon et le vent nous empêche de dormir. Il n’y aura aucun dégât le typhon était loin.
Au matin nous pouvons voir de nombreux japonais se rendre au cimetière qui achèvent là leur devoir envers leurs défunts.


lundi 12 août 2019

Une inscription à l’école japonaise


Bonjour à tous.

Je me félicite de vous écrire déjà après seulement une semaine. J’espère que cela durera.

Il est important ici de vous rappeler le climat que nous avons ici au mois d’août : entre 34 et 37°C avec un taux d’humidité écrasant de 80-85%
Autant vous dire que le moindre filet d’air qui nous frôle quand nous mettons le nez dehors est un délice de fraîcheur. 

Pour survivre nous nous réfugions dans les magasins et centres commerciaux qui font tourner la climatisation à 25. Le choc à l’entrée comme à la sortie est saisissant à tel point que nous nous sommes habitués à prendre un gilet en plus quand nous nous déplaçons pour ne pas prendre froid. Il y a bien sûr dans nos sac un deuxième T-shirt tant nous suons en une matinée!

Arrive le rendez-vous à l’école de Léon. 

Celle-ci n’est pas bien loin de notre petit appartement, mais étant située au sommet d’une colline nous prenons le bus pour nous épargner la montée. Afin de faire bonne impression j’ai pris soin de glisser une chemise dans mon sac. Je me change donc discrètement avant de rentrer dans l’école. Nous ôtons nos chaussures à l’entrée, et on nous indique en japonais et par signes où attendre. Entre temps ma belle chemise s’est transformée en véritable éponge et donne un effet désastreux. Je cours vite me changer un nouvelle fois au toilettes.

Déjà 5 minutes d’attente et Léon n’en peut déjà plus. Nous croisons alors les doigts pour que cet entretien ne dure pas trop.
Entrent trois personnes 2 femmes et un homme. L’homme (en tenue de sport) se présente en se pointant le visage. Il s’appelle Shin. La femme plus âgée à ses côtés est sa mère, elle nous fera la traduction car elle a étudié l’anglais à l’école. « Hello ! ».
Enfin en bout de table, Yoko qui sera une des maîtresses de Léon. « Hai. Ohayogosaimasu »
L’entretien durera environ une heure et demie au cours de laquelle on nous présente la partie administrative avec son lot de documents à remplir, la partie comptable avec le prix de l’école qui sera décidé par la mairie, la cantine, le bus scolaire, les fournitures, le calendrier, les horaires, comme je ne travaille pas il ne pourra pas rester au delà de 15h30. 

Yes. Hai. Ok ok!

Haaa mais vous voulez utiliser le bus scolaire... Hum le départ de l’école ne fait qu’à 16h30...
Ça discute longuement en japonais...
Bon ce n’est pas grave. Léonkun pourra rester à l’école en attendant le bus et vous ne paierez pas plus cher.

Yes. Hai. Ok ok!

On nous donne une pile de documents à remplir et enfin nous pouvons visiter l’école.
Les bâtiments hauts de plafonds sont neufs tout en bois et ouverts les un sur les autres. Il n’y a que 3 classes et chacune donne sur un petit espace vert dans lesquels on été installés des piscines pour la saison. Les enfants de l’âge de Léon  se rhabillent dans leur classe et certains ont déjà commencé les activités sportives. Évidemment Léon les rejoint joyeusement pendant que nous terminons la visite. Il y a des casiers partout, des sac de toutes tailles (sac à dos, sac en nylon, petit sac en tissus pour le change, sac de bain et sac de toilettes) ; d’innombrables serviettes  de bain, pour les mains et le visage en 3 exemplaires et de couleurs différentes s’il vous plaît. 

Yes. Hai. Ok ok!

Au cours de la visite la maîtresse nous interpelle ainsi que quelques enfants pour nous présenter l’animal de compagnie, la mascotte de l’école qui court et se cache sous les pupitres des élèves, un canard ! Il n’en fallait pas plus pour convaincre Léon qui ne veut plus rentrer. 
Malheureusement entre le temps de s’enregistrer à la mairie, d’obtenir les affaires nécessaires pour sa rentrée et les vacances scolaires du mois d’août il ne reprendra les cours qu’à partir du 19 août, au rythme d’1h30 les deux premiers jours, 3h les deux suivants et temps plein le vendredi.

A la fin de la visite Shin propose de nous ramener avec le bus scolaire pour nous montrer à quoi il ressemble et où trouver les arrêts de départ et d’arrivée.
Le bus, jaune orange et vert, est vraiment à hauteur d’enfants, bas de plafond et petits sièges.


Cette découverte n’aura durée que 2h, mais nous sommes tous les trois conquis.


Je ne pouvais pas rêver mieux comme environnement pour voir grandir mon fils.

samedi 10 août 2019

Arrivés à Kanazawa

Bonjour à tous.

comme prévu je vous écris aujourd’hui pour vous raconter mon petit voyage avec Léon pour arriver jusqu’à la ville de Kanazawa au Japon dans la province d’Ishikawa.

Le voyage s’est plutôt bien passé dans l’ensemble. 

Nous sommes partis Le 31 juillet de Venise pour arriver une heure plus tard à 20h à Vienne.
Là nous avons passé une nuit d’hôtel à côté de l’aéroport. Léon était ravi car il y avait un baby-foot auquel il a pu jouer avec les autres enfants qui étaient également en transit.
Le lendemain nous avons pris le vol le plus long pour nous rendre à Taipei environ 13 heures de vol. Heureusement qu’il y avait une tablette pour divertir Léon, mais la difficulté pour moi était qu’il fallait absolument que je joue au même jeu que lui. Nous avons donc très peu dormi, environ deux heures sur tout le trajet. 
Nous avons aussi beaucoup mangé, la China Airlines nous a donné trois repas au total.

À Taipei nous n’avions que deux heures pour pouvoir changer de terminal. 
Ce fut alors la course. Mais Léon fut très efficace, même s’il n’avait que très peu dormi, sans doute très énervé par le manque de sommeil. Nous avons donc traversé tout l’aéroport sans aucun souci pour attendre notre dernier vol qui allait durer trois heures pour nous rendre dans la ville de Toyama.

Clairement nous étions crevés je n’arrivais plus à supporter Léon qui n’arrivait pas à dormir. Il fallait pourtant qu’il se repose et ce n’est qu’à la fin du voyage qu’il s’est écroulé. j’ai donc dû presque le porter à la sortie pour prendre les bagages.

Le pauvre. 

Le passage de la douane était compliqué et long, c’est à peine s’il avait les yeux ouverts.
Une fois tous les contrôles terminés j’ai indiqué à Léon la porte qui allait s’ouvrir sur sa maman qu’il n’avait pas vu depuis quatre mois déjà.
Épuisé comme il était, il s’est juste laissé tomber dans les bras de sa maman qui le couvrait de bisous.

Mais le voyage était encore loin d’être terminé.

il fallait à présent prendre un bus pour nous rendre de l’aéroport au centre-ville. 
Ensuite nous avons dû prendre le Shinkansen (Modèle de confort, de silence et de ponctualité) pour Kanazawa.
Enfin nous prenions un bus pour arriver dans notre petit appartement.
Nous avons profité du week-end pour découvrir la ville ou plutôt notre quartier, acheter un petit vélo pour Léon et surtout profiter d’être enfin tous les trois ensemble.

Demain nous avons rendez-vous avec l’école maternelle pour y rencontrer le maître de Léon. Il est très impatient d’apprendre le japonais car à chaque fois qu’il a envie de parler avec un autre enfant il vient vers nous et demande : 

Comment dit-on ceci ? Comment dit-on cela ?

Invariablement nous lui répondons que nous ne savons pas encore le japonais, et que bientôt ce sera lui nôtre maître.

Voilà.
C’est tout pour aujourd’hui.