jeudi 27 novembre 2008

Il pleut


Profonde précipitation, douce mais ferme, chantante aux rythmes intenses de la vie.
Ô Nature ! comme il me plaît de t'entendre. Malgré mon toit tu es là. Tu t'exprimes. Tu nous prouves à chaque instant comme tu es forte, bienveillante et pourtant soucieuse de notre sort. Car tu sais que malgré nous tu es là, et que même après nous, car nous le méritons, tu seras éternité. Tu nous aime nature, comme tu nous aime...
Et ce soir tu ne pleures plus de joie comme ce le fut autrefois mais d'une entêtante tristesse mêlée de colère. Et moi aussi je pleure parfois, et j'enrage, honteux de ma passivité, honteux de notre passivité à tous, honteux de notre incompréhension, de notre ignorance, de notre imbécillité !
Pleure Mère, pleure Terre. Je t'entend exprimer ta rage en ce soir d'orage. Et si je peux t'entendre, d'autres le peuvent également. Ils écoutent. Je sais que certains écoutent à présent. Et quand ils prêteront attention, ensemble , tous ensemble, à tes propos, alors eux aussi sentiront ces messages d'urgences, ces soupirs, ces mouvements de colères, et ces pleurs. Ceux qui auront alors, comme moi, prêté l'oreille, comprendront qu'ils peuvent appartenir comme toi à cette éternité que tu nous montres, que tu nous confies, avec toi, nous pouvons l'atteindre. Et, c'est en harmonie que, ce soir tu nous le murmures, chantante, aux roulement de tes cieux éplorés.
Écoutez.

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