Cela fait bien longtemps
que je n’avais plus repris le clavier pour continuer à parler du
voyage. Depuis le 21 décembre 2012 et ma dépression post retour
(Cf-l'angoisse du changement). J'ai décidé de continuer mon périple
en compagnie de ma douce italienne (A).
Une opportunité de
travail se présente à Bologne, en Italie. Parfait le voyage
continue me dis-je, je n'ai plus un sous, je ne parle pas italien...
Chalenge accepted.
Nous nous installerons les
premiers mois à Rovigo chez ses parents afin se préparer à
l'obtention éventuelle de son poste.
Je suis l’étranger,
j’apprends l'italien sur le tard. Je ne me sens pas tout à fait à
l'aise de squatter ainsi chez beau papa et belle maman.
Je suis l'inconnu hébergé
sans emploi. J'ai honte.
C'est au courant du mois
de février que la nouvelle se confirme, je vais être papa !
Pendant un instant je suis
paralysé, il fait chaud très, très chaud. Je vais être papa !
Étrange mélange
d'angoisse aveugle et d'intense bonheur. Une seconde plus tard retour
à la réalité. Je dois parler italien !
Je dois trouver un taf !
Je dois trouver une
maison !
Je dois appeler mon
frère !
Fuck ! La « to
do list » vient d'exploser !
Dans la cuisine
italienne : Une belle maman aux anges, un beau papa choqué qui
me fixe. J'esquisse un sourire assuré et rassurant, je me trouve
con, comme jamais.
Il me prendra entre quatre
yeux pour m'exprimer ses craintes je comprends alors 10% de son
discours. Je lui répondrais par écrit avec l'aide de la future
maman, m'engageant à trouver toit et emploi aussi vite qu'il me sera
possible.
À la mi-mars je signe un
contrat avec le British institute pour une cinquantaine d'heures je
trouve une chambre dans le centre et des cours gratuits d'italien
pour immigrés. En avril nous emménageons.
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