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samedi 5 janvier 2013

D'un voyage à l'autre-l'angoisse du changement.

Que l'on soit baroudeur expérimenté, aoutien, adepte du voyage organise ou auto-stoppeur, le moment du départ vers un long voyage ou une destination inconnue s'accompagne souvent d'une monté d'angoisse.

Nous réagissons tous différemment à ce phénomène : insomnies, nœuds au ventre, paquetages dépaquetages repaquetages, sensation de vide, détachement, vérifications continuelles du numéro de réservation. Le billet d'avion est-il bien à sa place ? On a ferme le gaz avant de partir ? ...
La liste peut s'allonger jusqu'au point de l'immobilisation totale à regarder l'avion partir, sans nous.

Et notre entourage qui est là pour nous soutenir "Ne t'en fais pas ce sera une expérience incroyable", nous jalouser "Mais quelle chance tu as !" et nous encourager "Tu vas trop kiffer !"

Oui, probablement, sauf qu'à ce moment là on est à deux doigts de péter un câble, vomir, s’évanouir, hurler.

Le nombre de départ vers l'inconnu déjà effectué ne réduit pas tellement la crainte qui accompagne ces premiers instants, avant de faire le grand saut. L’expérience permet surtout de pouvoir appréhender cet phase de transition. Elle nous permet de relativiser autant que possible mais aussi et surtout d'en savoir plus sur soi-même. Ainsi nous devenons capable de créer un espace pour cette peur, nous pouvons l'apprivoiser car nous avons découvert nos réactions, nos attitudes quand nous sommes dans cette situation. Enfin, avoir une telle expérience nous donne la force de pouvoir avancer vers l'inconnu. Car il en faut de la force. Un départ pour une nouvelle vie est à la fois excitant, éprouvant et effrayant.

Interrogés sur cet sujet les baroudeurs que j'ai pu rencontrer lors de mes voyages sont formels : Oui. On flippe toujours avant de franchir une frontière, mais quand on retourne dans un pays dans lequel on est déjà allé alors ce n'est plus l'inconnu, c'est presque comme à la maison.

J'ai beaucoup aimé cette remarque également : « Dans un voyage, le moment le plus difficile et le plus long, c'est quand on va à l’aéroport. »

En fait il me semble que ce sentiment est le même que celui que nous avons ressenti le jour de notre rentrée à l’école primaire, de notre premier entretient d'embauche, de tout ces événement auxquels nous avons dû faire face et ou nous n'avions aucune idée à quelle sauce nous serions mangés.

Et pour ceux qui sont encore en voyage, qui se sont habitués à la routine de l'inconnu, cette angoisse fera probablement à nouveau son apparition justement le jour ou il faudra prendre l'avion pour rentrer à la maison.






jeudi 8 mars 2012

D'Autres Themes


Coucou les gens.

Il me vient l’envie subtile de vous parler des spiritualités que j’ai pu rencontrer, et qui ont pu influencer ma soif de connaissance à leurs égards.
Inspirés par le chamanisme dans ma quête personnelle, je pars pour la Mongolie, je pars vers la terre. 
Par le besoin d’aventure, je salue bouddha dans la nature de l’aube.
La nécessité quant à elle m’invite  à œuvrer dans le feu et la solitude dialogue avec l’âme.
Au cours de ce pèlerinage je rencontre des personnages uniques, comme nous le sommes tous.
A present le Manual of the warrior of light m’inspire.
La quête de la Voie.
Celle du rêve.
Toutes me semblent accessibles.
Le chemin dure peut être depuis des temps infinis et nous sommes tous des guerriers de lumière.
La passion aurait elle fait trembler ce besoin de douter ?
Néanmoins il semblerait que les portes s’ouvrent

Hier  j’ai chanté Nam-myoho-renge-kyo.

mercredi 2 mars 2011

Was that fleeing ?

I can’t sleep, my mind is running.
The question was tried to be answered... so many times, but never really asked. 
So how come did I needed to flee ? 


I wanted freedom, found it.

I wanted change, got it.
I wanted to be the own architect of my life. Now I have to build it up on my own.
I wanted solitude. Got that more than ever… 
I was looking for strength, wisdom, humility, knowledge, fortitude. I’m still looking for more, and always will be. 
I think, I hope. 
I was so scared to be stuck in a life that looked nice but wasn’t to me, you know the ready- made one that sound so obvious to everyone, so much that you get scared of every tiny little change that might happen. I know it’s already been said so many times, but nothing happens in life but you. So if you don’t want anything to happen to you, fair enough. Stay home and do nothing as long as you are happy. Otherwise you’ll have to take some risks. The Problem is that we learn to be scared, we have to be cautious all the time, people must think about their future about what their life is going to be. For sure you can be happy doing all the planning stuff you were taught for so long, and of course you can have the best time of your life doing that. But that just don’t apply to me at all. 
Let me explain. 
I always had to make the best choices as a kid to make my parents happy and proud. It didn’t work very well because I was not taking the decisions for myself. I always wanted my friends to like me, to appreciate me because I wanted to be a best friend. It worked well as that came from me but the thing is that I was behaving for them. So where was I? How could I identify myself as I was pretending always, to everyone? And I learned to be scared like everybody else. 
It was only when I was travelling that I realized, even as a kid, that It was abroad that I could reveal myself to me and others, it was abroad that I realized that things were quite easy and simple at home. And It was abroad that I understood that the present you live design the future you’ll have.  Like everybody else, all I want is happiness and become someone with a good fortune.
So I’m taking it.

jeudi 17 septembre 2009

Soupir


Souvent on pense à s'en aller s'isoler, car peut être déçu de la vie qui ne fut pas celle que nous aurions voulu.
Alors, je tente l'évasion.
Celle qui nous emmène l'âme, celle qui nous transporte, nous transforme.
Seul.

C'est ainsi qu'on apprend que partir se découvrir ne nous conduira peut être pas non plus là où nous aurions voulu. Cet avenir confus, peuplé de conte de fées, de pipes fumées au coin du feu, d'amour transcendant le temps et l'espace, serait il accessible malgré un besoin insatiable d'inconnu ?
Et même si j'aime je n'ai à offrir que la lâcheté de la fuite.

mercredi 24 décembre 2008

Rage


Perdu face au malin des Hommes, je rentre, essayant de retrouver le calme relatif d'un chez-soi, quand la colère impulsive me poussa à la rencontre de l'inconnu.
Malgré la peur, malgré les mains tendues, je rêve d'avenir chantants et ensoleillés.
Loin de la puissance des Hommes qui les change en être immondes. Les amis et mentors d'autrefois ont troqués leur masque quotidiens pour celui de leur âme noircie et désabusée. Pourtant, je crois encore qu'elle fut immaculé. 
Mais qu'en reste t'il ? 

Je ne me sens plus la force d'aller au combat.
Pourquoi y retournerais-je ?

Je sèche ...

Pourrais-je être guidé par le pardon ? Je ne sais pas, la blessure est encore brûlante. La peur de l'humiliation trop grande. Dans cet acte de force que fût mon départ, je n'ose baisser ma garde.
Pourquoi faut il que la vie soit un combat ?
Pourquoi faut il que le Hommes deviennent si mauvais ?

Je cherche, et ne trouve de réponses que dans le passé. 
Certes celui-ci fait ce que nous sommes, mais si n'affrontons pas nos craintes ensevelies, comment pourrions nous avancer, comment pourrions nous progresser ?
Cessons de ressasser ces temps obscurs .
Cela semble si simple.
Pourtant, le poids des illusions que nous avons déposé pour dissimuler nos tâches noires, peut être si lourd. Si lourd qu'avant même d'essayer nous sommes déjà découragés.

Et pourtant il ne s'agit que d'illusions.

Je ne sais si ce message sera lu. 
J'espère néanmoins qu'il sera compris. 

Ma foi en l'Homme est grande, mais quand celle-ci est traversée de part en part par l'amertume, elle réveille sa force qui n'agit que pour elle même. 

Peu importe l'inconnu, je rêve de bonheur.