samedi 10 juillet 2010

Juillet le camp de l'hirondelle



Bonjour Tout le monde. 

Voici donc la suite de mes aventures Mongoles :

A la sortie du Train je suis accueilli par Sete de l'organisation Mongole "NewChoice", grâce à laquelle je suis parti.
Son anglais est excellent. 
Il m'explique donc que je vais être envoyé dans le camp d'orphelins situe au nord-est de la capitale. Nous arrivons très vite dans les locaux de New Choice ou on me propose de prendre une douche avant de rencontrer le manager, Jagaa.
Je me rends compte que je n'ai pas eu le temps de pouvoir observer la capitale, trop occupe à discuter avec Sete de certaines modalités. 
Ils s’occuperont de toute la paperasse pour moi.

Je suis donc catapulte le jour même vers le camp, aussitôt sorti de la ville les routes deviennent vite des pistes et en 1h30 je suis devant le camp de l'hirondelle.

Celui-ci est situé à flanc de colline, nous montons donc rencontrer le directeur du camp : Ganaa.
Discutions en Mongol à propos de moi, qui dure, puis Sete me salut m'expliquant que je n'enseignerais pas tout de suite et que si je n'y vois pas d'inconvénients je pourrais aider les ouvriers du camp à réparer des trucs... mais alors quoi, mystère.
Je lui réponds donc qu'il n'y a aucun problème et qu'après tout je suis venu en tant que volontaire et que tant que je peux être utile je serais satisfais.
Il me laisse donc fasse au directeur souriant qui, d'un clin d'œil me lance un : keep cool !!
Très vite je me rends compte que je suis le seul à parler anglais dans le camp. 

Je dépose mes affaires dans une chambre et commence mon petit tour du camp pour prendre mes marques.
Les enfants qui passent s'arrêtent curieux et me lancent des : hello, what's your name, how old are you et where you from ?

Mais la leçon d'anglais s'arrêtera la car après ces quelques questions ils s'enfuient en courant, sans doute à court de phrases toutes faites.

L'heure du déjeuner approche. 
Pour mon premier repas mongol on m'emmène par la main hors du camp ou d'autres adultes se dirigent. Les gens me sourient et semblent très amusé par ma barbe. Après quelques minutes de marche nous arrivons sur les bords d'une petite rivière. Je prépare le feu, on sort la viande d'un sac, quelques patates, carottes et oignons sauvages, quelques bouteilles de vodka et nous préparons un repas traditionnel mongol.

On prend l'eau de la rivière pour cuire les aliments tous ajoutes ensemble dans une énorme marmite dans laquelle on m'a fait mettre des petites pierres de la rivière...

Laisser mijoter le temps de finir une bouteille... 
L'eau s'est totalement évaporée et avant de nous servir directement dans la marmite nous ôtons les pierres (chacun la sienne). Nous les passons d'une main à l'autre. On me fait comprendre alors que c'est bon pour le corps et faire circuler l'énergie.

Comme dessert on reprendra un peu de vodka ...


Je passerais tout le mois de Juillet dans ce camp.

A enseigner l'anglais aux enfants, non pas dans une classe mais dehors, en parlant avec eux et en jouant. La méthode d'apprentissage de ce camp n'a aucun point commun avec ce qu'on peut connaître ailleurs. Ici les enfants apprennent à une vitesse folle et seuls ceux qui souhaitent améliorer leur anglais viendront nous voir. Pour ceux qui s'en moquent tant pis.

Au moins une fois par semaine on m'emmène boire la vodka (toujours Cul sec) loin des enfants qui ne sont pas dupes.

Mon travail en tant qu'ouvrier polyvalent me prend le plus clair de mon temps et je suis parfois un peu déçu de ne pas passer plus de temps avec les enfants mais au moins j'apprends quelques mots de mongol (autour de blagues grivoises à mon sujet) et quelques traditions.

Apres une semaine seul avec les mongols, d'autres volontaires se succéderont pour aider à leur manière. Des Coréens (beaucoup) Des Honk kongais(2) des américains et des suédois.
A la fin du mois les nouveaux viennent me voir pour que je leur présente le camp. Le directeur les envois vers moi (je fais parti des meubles) Je crois être le seul volontaire qui accepte de boire avec eux.

Je m'éclipserais néanmoins quelques jours pour profiter du Nadaam à Ulaanbataar du 11 au 13 juillet. 


dimanche 27 juin 2010

Transiberrien



Bonjour a tous !

Alors, d'avance je suis désole pour les accents mais apres la nuit blanche derniere j'ai un peu la flemme,


Mon départ de Paris fut assez catastrophique, en effet mon avion au depart de paris eu 30 min de retard pour cause de plateau repas. Il ne me restait donc plus que 15 minutes a Vienne pour choper mon vol pour Moscou.

Autant vous dire : mission impossible.

Je cours donc pour le suivant, Il est plein.
J'attend encore le suivant et cette fois c'est bon je vais arriver a Moscou. 

Yeah !!!


Sauf, qu'arrive sur place il faut encore passer les douanes russes (on m'en avait beaucoup parle... et c'est vrai).
Si tout était simple ca se saurait. Alors je rencontre Serguey qui me conduira non pas jusqu'a la gare de Moscou comme prévu, mais a Vladimir ou il a fallu rattraper le train.


Heureusement mission accomplie, nous arrivons 10 minutes avant le passage du train.



Le voyage ...

....

Oui oui je sais je n'ai pas eu le temps de finir mon premier mail... dsl mais c'est normal lol on etait un peu presse.

Donc me voici dans le train dans lequel je decouvre ma chambre. 

Grace a Natacha de Nord Espaces, (et hop un petit coup de pub) je suis en première classe dans un compartiment pour deux dont je profiterais seul pendant toute la durée du trajet. 


J'ai donc pas mal de place pour m’étaler et m'ecrouler de la folle journee de transports et transferts que je viens de vivre. 
Tchen To, le responsble du wagon m'apporte quelques couvertures et m'offre des cigarettes chinoises apparemment heureux que je lui fasse la causette (je suis certain que les autres touristes lui ont a peine adresser la parole)
quoi qu'il en soit je rencontre pas mal de gens dans ce train. C'est vrai qu'a part regarder le paysage, certes fantastique, il n'y a pas beaucoup d'animation.
deux jeunes finlandais ce sont amuse a recenser les differentes nationalites qu'ils ont pu rencontrer a bord et ils en sont arrives a 18 !


Dans le train y il a un wagon restaurant qui changera a chaque passage de frontière. Je decide donc pour mon premier repas de tester la cuisine russe et la bière biensur (la vodka sera pour plus tard).
Le poulet est a moitie cuit je suis un peu déçus, pourtant les guides m'avaient bien prevenu.


je décide donc de profiter de nos arrets en gare pour m'acheter de quoi subsiter en attendant la frontiere mongole. 
Les arrêts sont nombreux et les russes sont toujours au rendez vous pour nous permettre d'acheter de quoi manger. 
Un matin je faisais le plein pour deux jours, pas facile de savoir ce que contiennent les boites de produits lyophilises, je fais donc le singe pour savoir s'il s'agit de soupe de purée ou de pates. Mes achats une fois termine je me retourne et la je constate... que je train démarre !!


Je fais un grand signe a Tchen Tho celui-ci me reconnais et me fait signe de courir!
C'est la cavalcade.
Je perd en chemin une soupe (tant pis pour elle) et attrape la poignée exterieure pour sauter dans mon wagon, accueilli par mon ami, mort de rire, nouvelle tournée de cigarettes pour l'amusement occasionne.


De Vladimir jusqu’à Irkoutsk les grandes forets de pins et de boulots s'etendent a perte de vue, parfois nous passons a cote de pittoresque villages isoles, ont pourrait y croiser Michel Strogoff. Neanmoins il est vite lassant de ne faire que regarder le paysage, j'avance donc dans mon apprentissage du mongol. Heureusement que je n'ai pas d'autres choses a faire car la difficulté de la langue me semble quasiment insumontable. Je me rassure en me rappelant que mes progrès devrait etre plus rapide quand je n'aurais aucun autre choix pour communiquer


C'est autour du Samovar situe au bout de chaque wagon que les conversations se crées. J'apprend qu'au petit matin nous pourrons apercevoir le Lac Baïkal. Mes voisins de chambre m'ont promis de me reveiller.Celui-la est le plus grand du monde, je le savais mais on a du mal a en prendre toute la mesure avant de l'avoir vu. je n'en vois qu'une petite partie mais pas l'autre bord, et le bleu du ciel se confond avec les eaux du lac si bien qu'il en prend une plus grande dimension. C'est incroyablement impressionnant.


Apres cette vision féerique et plusieures heures d'attentes aux frontieres Russes et Mongoles j'entre dans un territoire couvert d'une multitude de collines qui, au fur et a mesure des kilometres passent du vert a un jaune poussiéreux. Ca et la quelques cours d'eau verdissent les plaines et des chevaux courent, poursuivis par des enfants de moins de 10 ans qui des 7h du matin se dressent déjà sur leurs montures pour les raprocher des Ger (yourtes) éparpillées au milieu de nul part. 

C'est la Mongolie.